La République de Seine-et-Marne (Édition A-B)
Intermarché : la vie reprend son cours
Un peu plus d’une semaine après la tentative de braquage et la séquestration de 22 employés, l’Intermarché de Provins a poursuivi son activité.
Les quelque 80 employés de l’Intermarché de Provins vivent une période difficile. Vendredi 26 mai, 22 d’entre eux ont été victime d’un braquage avorté et d’une séquestration. Une situation que leurs collègues, absents le matin des faits ont aussi vécue, ressentie. « On essaie d’être plus présent et proche de nos équipes » , explique Benoît Ferté, adhérent au groupement des mousquetaires Intermarché, avouant toutefois : « On essaie d’être présent mais la relation employée/salarié ne permet pas forcément de discussion ouverte. Il faut que le personnel puisse en parler avec des gens de l’extérieur » . Pour aider au soutien psychologique de ses employés Benoît Ferté a fait appel à l’Institut national d’aides aux victimes et de médiation (INAVM).
Un soutien qui n’a pas empêché huit salariés d’être arrêtés, traumatisés par la séquestration vécue, et trois personnes ont été embauchés en urgence en CDD, deux autres recrutements supplémentaires sont encore étudiés. « Les employés réagissent différemment à la situation. Il y a ceux qui se remettent vite avec le besoin de travailler, ceux qui n’arrivent pas à travailler ou qui n’arrivent pas à parler » , constate l’adhérent marqué par cette épreuve qu’il a vécue, avec Didier Jégou, directeur du supermarché, auprès de ses employés lors de la cellule psychologique mise en place à la sortie de la séquestration.
90 000 € pour l’automatisation des caisses
Une séquestration qui a été la conséquence d’une tentative de braquage par trois individus. Un braquage avorté grâce au système de paiement par caisses automatisées mises en place sur le supermarché depuis novembre 2016 : « Avec l’argent, on a plusieurs risques. Aujourd’hui, même pour 500 ou 1 000 € on peut se faire braquer. Avec notre nouveau système, les caissières sont prémunies de ça. C’est une manière de protéger nos employés tout en sécurisant les transactions » , se félicite Benoît Ferté. Ainsi l’argent n’est jamais manipulé par les salariés de l’enseigne. Tout étant automatisé, l’argent n’est touché que par les convoyeurs de fonds. Une automatisation d’un coût de 90 000 € pour Benoît Ferté et préconisé par l’enseigne. Une automatisation qui a mis en échec les braqueurs alors que plus de présence est apportée au niveau des ouvertures et des fermetures magasin.
« Les employés réagissent différemment »
Dimanche 28 mai, plus de 260 nageurs, allant de 9 à 54 ans, dont 62 Provinois ont participé au 19e meeting de natation du papillon EDF organisé par le club Provins Natation au centre aquatique du Provinois. Représentant 16 clubs, les nageurs ont participé à différentes épreuves en 50 ou 100 mètres. Plus de 1071 départs ont eu lieu sur l’ensemble de la journée ainsi que 26 relais.
D’un point de vue sportif, les performances de Quentin Setim (Provins natation) sur 50 m papillon, et Tiphaine Hanras (Coulommiers natation) sur 100 m papillon sont à retenir.
Au total, dans la journée, ce sont 324 médailles qui ont été distribuées.