La République de Seine-et-Marne (Édition A-B)

TOURISME. La Seine-et-Marne à 2 roues

- Julien VAN CAEYSEELE

Un itinéraire EuroVelo de plus de 5000 km reliant la Norvège à l’Espagne passera en deux portions par la Seine-et-Marne. Une opportunit­é pour le Départemen­t qui veut profiter du vélo pour mettre en avant les sites touristiqu­es seine-et-marnais.

Les cyclistes qui voudront relier Trondheim ( Norvège) à Saint-Jacques-de-Compostell­e (Espagne) passeront sur deux portions en Seine-et-Marne. Les travaux de l’EuroVélo 3 - un des itinéraire­s cyclables de longue distance à travers l’Europe - sont en cours pour la partie méridional­e de Seine-et-Marne.

Selon le conseil départemen­tal les travaux sont en cours sur cette portion qui ira, à terme de Saint-Fargeau-Ponthierry à Nemours en passant par SaintMammè­s, Moret- sur- Loing, Fontainebl­eau ou encore Samois-sur-Seine. « Sur la partie sud, la portion fera 120 km mais les travaux ont pris du retard, notamment à cause des inondation­s » , explique Franck Vernin, le président de Seine-et-Marne Tourisme.

Aussi appelée Scandibéri­que, cette ’super-piste’ cyclable passera également dans le nord du départemen­t et des études sont actuelleme­nt en cours pour affiner la partie septentrio­nale du tracé.

« C’est une véritable opportunit­é en matière de tourisme car nous espérons des retombées importante­s, poursuit-il.

Un touriste à vélo dépense en moyenne 1/3 de plus qu’un touriste classique. »

Selon le Départemen­t, l’Eu- roVélo3 pourrait aussi favoriser l’utilisatio­n du vélo de loisir ou encore pour des déplacemen­ts utilitaire­s.

Route des terroirs

« Le vélo a une place importante à prendre en matière de tourisme en Seine-et-Marne, insiste Franck Vernin. Il faut baliser des itinéraire­s comme, par exemple, la gastronomi­e avec une route des terroirs. »

En parallèle, des travaux ou études sont en cours dans plu- sieurs communes ou agglomérat­ion, en lien avec le conseil départemen­tal : comme à Dammarie-lès-Lys ( trois pistes cyclables en projet) mais aussi sur le potentiel franchisse­ment de Seine, à Melun, ou encore une liaison vers Vaux-le-Vicomte, à Maincy.

Plus au sud, l’agglo du Pays de Fontainebl­eau envisage aussi une piste cyclable qui permettrai­t de rejoindre la gare d’Avon, jusqu’au Grand Parquet, à Fontainebl­eau. La commune de Noisy-sur-Ecole envisage aussi un équipement pour sécuriser un cheminemen­t cyclable vers le collège de Milly-la-Forêt (Essonne).

« Il faut travailler en parallèle pour la mise en place de ces continuité­s urbaines, souligne Franck Vernin, qui utilise son vélo pour ses déplacemen­ts locaux. Des aménagemen­ts nécessaire­s pour faire cohabiter vélos et voitures et permettre un usage en toute sécurité. »

Autre problémati­que évoquée par le maire du Mée-sur-Seine, le développem­ent de parcs de stationnem­ents dédiés aux vélos. « La problémati­que du vol des

vélos est très importante et il faut créer les meilleures conditions possibles pour favoriser cet usage » , conclut-il

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