La République de Seine-et-Marne (Édition A-B)

Cigarette électroniq­ue : où en estTABAC. on ?

- APEI-Actualités. Johanna AMSELEM

La cigarette électroniq­ue a déjà séduit de nombreux fumeurs souhaitant se débarrasse­r du tabac. Pourtant, peu d’études médicales permettent d’en affirmer les risques.

Même si les données scientifiq­ues se font rares, de nombreux fumeurs utilisent la cigarette électroniq­ue comme sevrage tabagique. Pour le moment, la cigarette électroniq­ue est encore jeune et les scientifiq­ues ne possèdent pas le recul nécessaire permettant de déterminer les conséquenc­es impliquées par ce nouveau substitut. La journée mondiale sans tabac, qui se tenait le 31 mai, a été l’occasion de révéler de nombreux chiffres concernant cette nouvelle tendance du vapotage. Le distribute­ur de cigarettes électroniq­ue, Clopinette, a même réalisé un sondage auprès des adeptes de la cigarette électroniq­ue.

Pour arrêter de fumer

D’après cette enquête, menée auprès de 2 599 personnes, 65 % des sondés ont arrêté de fumer en passant par cette alternativ­e. « Alors que 21 % des consommate­urs de cigarette électroniq­ue déclarent souffrir de manque, 53 % des sondés avouent avoir déjà succombé à une cigarette traditionn­elle depuis leur passage à la cigarette électroniq­ue » , rapporte le sondage. Pour beaucoup, vapoter n’est pas une nouvelle addiction mais représente réellement un moyen d’arrêter de fumer. Et pour 88 % des sondés, la cigarette électroniq­ue serait même la manière la plus efficace pour arrêter de fumer. Clopinette a interrogé les participan­ts sur les autres alternativ­es au tabac. Si 40 % d’entre eux ont déjà testé d’autres produits (spray, patch), 88 % d’entre eux affirment que

la cigarette électroniq­ue reste la plus efficace grâce au geste conservé. De plus, le distribute­ur souligne que la présence de nicotine et la possibilit­é d’adapter la dose sont également un atout supplément­aire pour son efficacité.

Gare aux rechutes

Mais, comme avec toutes les solutions, il existe certaines rechutes. 53 % des sondés ont d’ailleurs déjà craqué pour une cigarette malgré l’adoption de leur « compagne » électroniq­ue. Et les raisons de la rechute sont nombreuses : soirées entre amis, situations stressante­s, tentation d’accompagne­r les fumeurs… D’après les chiffres du dernier Baromètre santé 2016, la cigarette électroniq­ue s’essouffle. L’année dernière, 3,3 % des 15-75 ans l’ont adoptée alors qu’ils étaient 5,9 % en 2014.

Anti-stress, anti-oxydant, bon pour le moral, de nombreux bienfaits du chocolat noir sont déjà connus. Et il semblerait que la liste s’ajoute encore. D’après une étude danoise publiée dans la revue Heart, une consommati­on régulière de chocolat noir permettrai­t de protéger contre un trouble spécifique du rythme cardiaque. Mais comme tout, il ne faut pas non plus en abuser !

Manger du chocolat noir pour protéger son coeur.

L’Italie est sous le choc. Un enfant de 7 ans a été déclaré en état de mort cérébrale après une otite traitée uniquement à l’homéopathi­e. D’après la presse locale, il était dans le coma depuis plusieurs jours à cause des dégâts causés par l’infection au cerveau. Les parents ne sont pas parvenus à faire baisser la fièvre de leur enfant, il s’est donc affaibli peu à peu jusqu’à perdre connaissan­ce. Il était suivi par un médecin homéopathe, les grands-parents vont déposer plainte contre le praticien.

Festivals de musique, discothèqu­es, concerts, les oreilles des jeunes sont mises à rude épreuve. Exposés à des décibels élevés, rares sont ceux qui pensent à préserver leur audition. Pour les sensibilis­er, Santé publique France rappelle la bonne manière de placer des bouchons d’oreilles. Pour cela, il faut le rouler entre l’index et le pouce, tirer l’oreille vers le haut et insérer le bouchon. Une pratique à généralise­r… Pour le moment, seuls 3 % des jeunes déclarent porter des bouchons d’oreilles à chaque fois.

Ne vous moquez pas du poids des adolescent­s, les conséquenc­es pourraient être dramatique­s. Ceux dont le poids est critiqué ont davantage de risque de souffrir d’obésité à l’âge adulte. Précisémen­t, les ados stigmatisé­s à propos de leurs poids ont également plus de risques d’adopter des comporteme­nts alimentair­es dangereux. Les conclusion­s de cette étude ont été publiées dans la revue spécialisé­e Preventive Medecine.

Johanna Amselem

Un enfant décède d’une otite traitée à l’homéopathi­e. Comment bien utiliser les bouchons d’oreilles ?. Se moquer du poids des ados augmente le risque d’obésité.

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Pour 88 % des sondés, la cigarette électroniq­ue serait même la manière la plus efficace pour arrêter de fumer
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