La République de Seine-et-Marne (Édition A-B)
LE MéE-SUR-SEINE Les lycéens sur la scène de Sénart ZOOM.
Des élèves de l’option théâtre du lycée GeorgeSand se sont produits sur les planches d’une Scène nationale.
Le lycée George- Sand du Mée sur Seine accueille depuis plusieurs années une option théâtre.
Cette année, 34 élèves de la 2nde à la Terminale ont travaillé avec leurs professeures Laurence Rosier- Coco et Anette Hirsch pour la présentation de trois pièces. L’établissement méen travaille en partenariat avec la Drac ( Direction régionale des affaires culturelles) et le ThéâtreSénart.
C’est d’ailleurs dans l’enceinte de la Scène nationale que les élèves se sont produits, vendredi 2 juin. « Les élèves bénéficient d’interventions de comédiens professionnels qui les ont aidés dans leur préparation » , explique Alexandra Boegler, directrice des relations publique de la structure sénartaise.
Tout au long de l’année scolaire, les élèves méens ont aussi pu assister à diverses représen- tations. Des conseils et observations qu’ils ont pu mettre en pratique pour la représentation des pièces tirées du film de Charlie Chaplin, ou encore
et de John
Ford.
« Ce spectacle de fin d’année est une occasion de valoriser leur travail de nos élèves, souligne Laurence Rosier-Coco.
Ils ont la chance de jouer dans un endroit magique, accom- pagnés par de grands professionnels. » Une manière aussi de tordre le cou à la mauvaise réputation qui colle parfois à la peau de l’établissement.
« Nous avons joué à La Coupole à Combs- la- Ville mais ici c’est différent, estime Sacha, 17 ans. C’est deux fois plus vaste que le Mas et c’est un lieu dédié au théâtre. » Pour Maîlys, c’est le mélange des genres qui était aussi intéressant : « le thème était quand le théâtre fait son cinéma et c’est agréable de retrouver son âme d’enfant. »
Le contact avec des professionnels est aussi mis en avant par les lycéens. « Ils nous ont donné des conseils pour évoluer sur scène. Nous partons de l’idée de base à laquelle nous rajoutons nos idées, ainsi le spectacle évolue jusqu’au dernier moment quelques fois de l’improvisation » , avoue Sacha.