La République de Seine-et-Marne (Édition A-B)
MOISSY-CRAMAYEL Réforme scolaire : « quatre éDUCATION. jours sinon rien… »
Malgré la proposition du Président de revenir à la semaine de 4 jours, la maire n’a pas l’intention de supprimer les TAP. Un choix que l’opposition ne partage pas.
Réforme des rythmes scolaires : acte III. À cinq semaines des grandes vacances, c’est le débat qui anime les parents à la sortie de l’école. Faut-il revenir ou non sur la réforme des rythmes scolaires ? À la rentrée, c’est le maire qui tranchera.
En effet, Emmanuel Macron propose aux communes de laisser le libre choix entre un retour à la semaine des quatre jours à l’école ou la poursuite des TAP (Temps d’Activités Périscolaires), rendues obligatoires il y a deux ans. Une liberté qui fait bondir certains élus, à l’instar de Dorothée Moureaux (LR), conseillère municipale d’opposition et conseillère communautaire, par ailleurs, directrice de l’école des Marronniers, à Moissy-Cramayel.
« Ça fait trois ans que la Ville a intégré la semaine des quatre jours et demi et on n’en peut plus !, racontet- elle. Il faut un retour à la semaine des quatre jours pour tous. C’est impératif, c’est une question d’égalité. » Et de poursuivre : « quand les communes ont les moyens - par exemple Tigery où les enfants pratiquent le cheval - c’est bien ! Mais Moissy est une ville pauvre et malgré l’aide de 90 € annuelle par enfant, nous n’avons pas les revenus suffisants pour proposer autre chose que du centre de loisirs. »
Soutenue par un grand nombre de parents d’élèves, la conseillère municipale milite donc pour un retour à la semaine de 4 jours. Au prochain conseil d’école, qui se déroulera le jeudi 15 juin, Dorothée Moureaux proposera un vote. « Laisser la main mise aux maires n’est pas la solution », estime-t-elle. De son côté, Line Magne (PS), a déclaré vouloir poursuivre les TAP. « Tout se passe bien. Élèves, parents et enseignants sont satisfaits de la nouvelle organisation et des nouvelles activités proposées par les animateurs […] Je ne vois pas pourquoi on changerait ce qui fonctionne bien. »
Samedi 10 juin, à 11 h. Dans le cadre du festival de Streetart du Grand Paris Sud, David Walker a créé une fresque géante sur la façade du batiment qui jouxte le Centre culturel Côté cour. Du haut de sa nacelle, il est venu apposer à l’aide de ses bombes de peinture uniquement, un visage inspiré du logo de la ville qui accueille désormais les passagers à l’entrée de la rue de Paris. « Yuli » sera inauguré ce samedi 10 juin à 11h. Plus d’infos : 06 72 36 12 56.
Stree-art.
« On n’en peut plus ! »
Samedi 10 juin, à 20 h 30, concert de Che Calda Voce. L’atelier des Jeunes Sénartais sera en concert dans un programme de chant pop-rock - variétés, en reprises et compositions au Jardin Comédien. Entrée libre. Plus d’infos : ccvoce.e-monsite.com
Concert.