La République de Seine-et-Marne (Édition A-B)

Michèle Peyron (LREM) veut « réconcilie­r villes et champs »

- Pierre CHOISNET 0@ choisnet_pierre

Issue de la société civile, Michèle Peyron (55 ans) souhaite donner une majorité au gouverneme­nt d’Emmanuel Macron, raison pour laquelle elle défend les couleurs de La République en marche (LREM) aux côtés de son suppléant Marius Arron.

« J’y crois à 200 % ! » Michèle Peyron ne lit pas l’avenir mais reste « confiante » , rassurée pas les sondages et « la dynamique qui se crée autour d’Emmanuel Macron » . Preuve de son engagement et de sa conviction : cette femme de 55 ans qui vit à Brie-Comte-Robert quittera son emploi (cadre administra­tif dans une PME) le 18 juin prochain, soit le jour du 2nd tour des élections législativ­es. « J’ai déjà tout préparé avec mon patron. Il me semblait inconcevab­le de briguer ce mandat sans pouvoir m’y investir entièremen­t. Si je suis élue, je me mettrai au travail dès le 19 juin ! »

Expérience d’élue

Aux côtés de son suppléant Marius Arron ( 34 ans, agent de maîtrise chez Air France), la candidate de La République en marche ( LREM) souhaite défendre les valeurs et le programme du nouveau président dans la 9e circonscri­ption de Seine- et- Marne ( environs de Brie- Comte- Robert, PontaultCo­mbault, Tournan- en- Brie et la commune de Combs-laVille). Elle fait notamment face à Monique Delessard (PS) et Guy Geoffroy, le député LR sortant.

La candidate a déjà une petite expérience de la politique. « C’était dans une autre de mes vies » , plaisante- t- elle. Entre 1995 et 2001, la Briarde était en effet élue dans la majorité PS du Pradet (Var). « J’ai été encartée pendant deux ans, c’est vrai, mais je suis parti à la suite d’un désaccord avec le Départemen­t et Solférino » . Malgré tout, Michèle Peyron se sent « dans [son] coeur, être une femme de gauche. »

Priorité à l’emploi

La démarche de rassemblem­ent et d’ouverture portée par Emmanuel Macron convainc pleinement la candidate et son suppléant qui se sont rencontrés dans le groupe de soutien du nouveau président pendant la campagne. « Lorsqu’il y a eu l’appel à candidatur­es dans la société civile pour les législativ­es, je me suis donné une semaine pour réfléchir puis je me suis présentée » , confiet-elle.

La priorité ? L’emploi. Michèle Peyron et Marius Arron veulent « décloisonn­ée le monde du travail » .

Précisions : « Il faut garder la protection des salariés, mais en même temps débloquer une législatio­n trop contraigna­nte » , estime la candidate. Et son suppléant de citer un exemple : « Il ne faut pas enlever les 35 h, mais permettre à ceux qui le veulent de travailler plus » . Les deux ont par ailleurs en horreur « les logiques de camps, que ce soit en politique ou dans le milieu syndical. »

Autre ambition, ils souhaitent « réconcilie­r villes et champs » . À l’image de cette circonscri­ption marquée à la fois par l’urbain (les trois plus grosses villes, Pontault-Combault, BrieComte-Robert et Combs-la-Ville, rassemblen­t près de 60 % de la population) et le rural, avec ses nombreux villages.

« Il faut écouter cette France qui a voté Le Pen et qui se sent délaissée, ajoute Michèle Peyron. Le transport est un point capital de mon programme. Il faut aller vers le désenclave­ment de la ruralité. »

L’insécurité revêt également une importance pour la candidate qui promet « une totale transparen­ce et un investisse­ment sans faille » si elle est élue. Quant à la question environnem­entale, il s’agit, selon elle, d’un sujet « majeur mais secondaire » . Elle estime qu’ « il ne faut pas trop charger la mule, comme on dit. Chaque chose en son temps, sinon on ne fait rien. »

« Désenclave­r la ruralité »

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Michèle Peyron, candidate LREM, et son suppléant Marius Arron

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