La République de Seine-et-Marne (Édition A-B)
MELUN Ville préfecture cherche COULISSES. remède pour accueillir fac de médecine
Une première année de fac de médecine devait ouvrir en septembre à Melun. Finalement l’arrivée de l’antenne de Paris VI ne s’est (pour le moment) pas concrétisée à cause de problèmes de sites. Mais Louis Vogel, le maire de Melun ne désespère pas.
Des annonces qui n’ont pas débouché sur une réalisation concrète. Lors des voeux de l’agglomération Melun Val de Seine, en janvier dernier, Louis Vogel, le maire de Melun avait évoqué la possibilité de l’arrivée d’un nouveau cursus universitaire à Melun pour cette rentrée. Deux mois après, c’est JeanJacques Barbaux, le président du Département qui précisait les
contours, lors de la signature du contrat d’intérêt national (CIN) pour l’agglomération Melun Val de Seine : une première année de médecine avec l’installation d’une antenne de Paris VI.
Raisons techniques
Une annonce en grande pompe du Département, en marge des discussions avec l’université et pour renforcer la
stratégie (et l’ambition) universitaire de la ville tout en trouvant une solution à la désertification médicale. Rapidement, le site de l’ancien IUFM, situé rue BelleOmbre est avancé. Mais devant l’importance des travaux de rénovation, la centaine d’étudiants devait finalement être accueillie dans des préfabriqués sur un site à proximité.
En ce mois de septembre, l’arrivée des étudiants en médecine n’a pas eu le même retentissement que leur annonce. Et pour cause : ils ne sont jamais arrivés. « Pour des raisons techniques le projet est repoussé, confirme Louis Vogel, le maire de Melun et président de l’agglomération. Le bâtiment de la rue Belle-Ombre doit être remis aux normes avec des travaux importants et le site qui devait accueillir les préfabriqués ne répondait pas aux contraintes. »
Situé en bord de Seine, le site est en zone inondable mettant le projet à l’eau. « Les travaux de mise aux normes sont apparus comme plus importants que prévu » , indique-t-on au conseil départemental.
Le projet
« pas abandonné »
« Cette situation conduit à repousser toute activité dans ces locaux, par ailleurs tout à fait adaptés à des formations universitaires, quelles que soient les matières enseignées » , poursuit-on au Département. Si l’arrivée des étudiants en médecine est donc renvoyée, elle va de pair avec l’arrivée d’une antenne du Cnam (Conservatoire national des arts et métiers) également repoussé.
« On ne baisse pas les bras et l’agglomération est prête à proposer d’autres bâtiments pour installer la fac de médecine, insiste Louis Vogel. Le projet n’est pas abandonné. »