La République de Seine-et-Marne (Édition A-B)
Recherche de bénévoles pour les tournées de nourriture et les campagnes de stérilisation
L’association de Vaux-le-Pénil, Vaux chats, recherche des bénévoles supplémentaires pour distribuer de la nourriture aux félins libres et les faire stériliser.
L’association Vaux chats, connue notamment pour ses abris à félins disposés à l’entrée de la zone industrielle de Vauxle-Pénil, lance un appel à l’aide.
« Cette association a été fondée en 2009 par un groupe de personnes qui voulait arrêter l’enlèvement de chats dans une société du centre de Vaux-le-Pénil. Et ça a marché. Nous nous inspirons de ce que faisait à Paris l’Ecole du chat, explique la présidente, Elisabeth Douchin. Mais nous ne sommes pas assez nombreux. On aimerait bien avoir des bénévoles supplémentaires pour les tournées de nourriture qu’on se répartit, pour trapper les chats et pour les emmener chez les vétérinaires ».
Elle rappelle que les chats libres vivent une vie difficile. Quand ils sont abandonnés dehors, non-stérilisés, ils finissent par se reproduire. « De braves gens les nourrissent, mais si on ne fait que les alimneter, ils se multiplient » , alerte Elisabeth Douchin. Ainsi, les chattes peuvent avoir jusqu’à quinze chatons par an.
Vaux chats dispose des abris avec de la nourriture pour les chats libres qu’elle stérilise
Stérilisations
Le but de Vaux chats est de stériliser au maximum les félins qui se trouvent dehors. La loi a évolué : les chats errants qui sont
pris en charge par une association deviennent « chats libres », s’ils sont identifiés et stérilisés.
« C’est notre boulot, assuret-elle. Mais nourrir, attraper,
identifier les chats et les stériliser, cela demande des bras ! Nous sommes une vingtaine, avec sept ou huit actifs, et les autres qui cotisent, ce qui est évidemment déjà très important. Mais il faudrait qu’on recrute de nouveaux adhérents. Nous avons besoins de personnes complémentaires, ceux qui financent et ceux qui vont sur le terrain. »
Par ailleurs, Elisabeth Douchin ne le répètera jamais assez : il faut arrêter les abandons, qui sont punis par la loi.
« Les chats domestiques abandonnés sont mal à l’aise quand on les relâche dehors et courent de nombreux dangers, comme les voitures, souligne-t-elle. De plus, les chats sur leur territoire ne sont pas toujours accueillants. »
Dernière recommandation : ne faut pas hésiter à prendre contact avec l’association, notamment pour les chats en zone industrielle. « Dans les entreprises il y a souvent des points de nourriture, et certaines personnes qui pitié des chats les nourrissent parfois en cachette, termine la présidente. Les sociétés qui n’en veulent pas appellent plutôt la fourrière et l’on veut éviter cela, alors que Vaux chats permettra d’entamer un processus de capture et de stérilisation. »
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