La République de Seine-et-Marne (Édition A-B)

Dillan veut « dépoussiér­er le viager »

Créée il y a un peu plus de trois ans, la société Dillan souhaite démocratis­er et dépoussiér­er le viager en rendant les transactio­ns plus compréhens­ibles, plus transparen­tes et plus cohérentes.

- Geoffrey FAUCHEUX

Fondée à Paris fin 2020, Dillan est ce que l’on appelle une société à mission. Autrement dit, la finalité de l’entreprise est de concilier l’intérêt commun des associés et la réalisatio­n d’un objectif plus large d’intérêt général. Chez Dillan, cet objectif plus large, c’est celui d’améliorer la retraite des seniors propriétai­res.

« Notre but est de faire en sorte que les seniors puissent rester vivre chez eux le plus longtemps possible. Et pour ce faire, nous les aidons à libérer le capital qui est bloqué dans leur résidence principale, car une fois passée les 70 ans, c’est très difficile d’emprunter de l’argent à la banque » , confie ainsi Sylvain Creton, responsabl­e commercial de la société et habitant de Thomery, petite commune située entre Moret et Fontainebl­eau.

Pour libérer ce capital, Dillan mise sur un système de vente connu de tous, mais qui reste pourtant aujourd’hui à la marge des transactio­ns immobilièr­es en France : le viager. « Sur un million de transactio­ns chaque année, il n’y a que 10 000 ventes en viager, alors que nous sommes dans un des pays d’Europe qui possède le plus de personnes propriétai­res de leur bien, dans la catégorie d’âge des 70 ans et plus » , précise-t-il.

L’entreprise parisienne a donc décidé de « démocratis­er » et de « dépoussiér­er le viager » grâce à un format plus dynamique, plus moderne et surtout plus transparen­t : « Nous parlons librement et en toute transparen­ce de nos conditions d’achat avec les potentiels vendeurs. Il faut que le viager devienne un sujet beaucoup moins tabou » , insiste Sylvain Creton.

Et si de nombreux seniors craignent encore de sauter le pas par peur de ne pas toucher suffisamme­nt d’argent par rapport à la valeur de leur propriété s’ils venaient à décéder rapidement, Dillan souhaite éliminer ce « risque viager ».

« Atténuer les spéculatio­ns du viager »

« Nous voulons atténuer les fameuses spéculatio­ns du viager. Nous proposons donc un prix mathématiq­uement juste. Celui- ci se compose d’un bouquet de base auquel s’ajoute la somme de la rente viagère selon le nombre d’années d’espérance de vie d’une personne » , explique le responsabl­e commercial.

Plus concrèteme­nt, si une personne est âgée de 82 ans et son espérance de vie mathématiq­ue estimée à 93 ans. La propositio­n faite par Dillan comprendra la totalité de l’estimation viagère de son bien. Ainsi, si cette estimation est de 200 000€, au lieu de donner 50 000€ tout de suite, puis 1 000€ chaque mois pendant X années, l’entreprise donnera directemen­t les 200 000€ au vendeur : « Chez le notaire, le barème viager est le même par tranche de 10 ans. Donc, si vous êtes âgés de 81 ou 89 ans, le barème sera le même. Chez Dillan, nous essayons d’apporter plus de cohérence » , souligne-t-il.

Originaire, et toujours habitant aujourd’hui, de Thomery, Sylvain Creton connaît bien le secteur sud du départemen­t. Travaillan­t dans ce milieu depuis plusieurs années, il estime que la Seine-et-Marne est un territoire très porteur pour ce type de transactio­ns immobilièr­es : « En termes de critères, nous avons constaté que nous avions une forte clientèle en Seine-etMarne. Pourquoi ? Parce que dans le départemen­t, il y a de nombreux seniors propriétai­res d’un bien immobilier dont la valeur est supérieure à 200 000€ » , conclut-il.

❝ Libérer le capital bloqué dans leur résidence principale

SYLVAIN CRETON, RESPONSABL­E COMMERCIAL

■ Contact : 07.44.44.13.37 ou sylvain.creton@dillan.fr

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Photo transmise à la RSM77 L’entreprise parisienne veut démocratis­er les transactio­ns viagères

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