La République de Seine-et-Marne (Édition A-B)
La Nova school poursuit son développement
Installée dans l’ancienne école du hameau de Cordon à Grisy-Suisnes, la Nova school accueille une vingtaine d’élèves depuis le mois de septembre 2023. La structure privée organise des portes ouvertes le 23 mars prochain.
« Notre ambition, c’est de pouvoir proposer un meilleur accompagnement aux élèves, de leur apporter une plus grande confiance en soi et de leur donner la soif d’apprendre » . Voici comment Katia Nobili et Cécile Préau récapitulent la mission qu’elles se sont fixées en créant la Nova school, une école privée, en septembre dernier.
Installée dans les locaux de l’ancienne école communale du hameau de Cordon, à quelques hectomètres du centre-ville de Grisy- Suisnes, la petite structure accueille aujourd’hui une vingtaine d’élèves, répartis sur deux classes. « Dans la première classe, nous avons les primaires et dans la seconde, on retrouve les collégiens » , présente Katia.
Des classes « flexibles »
A l’inverse des écoles classiques, cette dernière s’inspire de la pédagogie Montessori. « Mais pas dans sa globalité », reprend sa binôme, Cécile. Ouverte à tous, cette école a choisi de mettre en place une méthode spécifique pour permettre l’inclusion des enfants porteurs de troubles déficitaires de l’attention (TDA) ou encore des enfants à haut potentiel intellectuel. « Dans ces cas-là, l’autonomie prônée par la méthode Montessori ne peut pas forcément s’appliquer » , ajoute celle qui est également sophrologue.
Ainsi, le duo n’a pas désiré pas instaurer en ses murs des enseignements de type descendants. Elles ont souhaité décloisonner les classes, faire émerger des projets de groupes et mettre en place des classes dites « flexibles » . Pour cela, elles se sont entourées de Flavie et de Kathleen, qui assurent les cours, respectivement aux primaires et aux collégiens. « Pour ma part, j’ai décidé de présenter un thème différent chaque semaine aux enfants, précise Flavie. Durant ces quelques jours, on décline les matières par rapports à ce thème. Après avoir abordé la Poste, les châteaux-forts ou les anciens combattants, nous travaillons désormais sur la rose. Un sujet en résonance à l’histoire de la commune » .
De son côté, Kathleen assure les cours de français, de sciences, de physique et d’histoire- géographie aux plus grands. « Je m’en tiens à mon programme, mais je reste également à l’écoute des enfants et de leurs envies. Par exemple, ils m’ont demandé d’en savoir plus sur Napoléon. J’ai revu mon cours et j’ai pu répondre à leurs questions à son sujet », affirme-t-elle.
Une journée portes ouvertes
En plus des instituteurs, les enfants reçoivent également la visite d’intervenants le matin. « Nous faisons venir quatre intervenants qui donnent des cours de mathématiques, d’espagnol, d’arts plastiques, de théâtre ou encore de sports » , formule Katia, convaincue par la méthode appliquée dans ces murs. « Notre but, c’est vraiment d’accompagner au mieux les élèves, de s’adapter à eux et à leurs besoins. Avec le recul, on s’aperçoit que les élèves ont retrouvé le plaisir d’aller à l’école. Souvent, on nous fait remarquer qu’ici, c’est un peu une petite famille ».
Le dimanche 23 mars prochain, l’équipe ouvre les portes de l’école pour une journée de renseignements et de découverte. « Nous avons encore de la place en primaire et au collège » , soufflent- elles. L’occasion pour vous de pousser la porte de méthodes d’enseignement différentes de celles appliquées dans les écoles publiques.