La République de Seine-et-Marne (Édition A-B)
Une vie à bord relaxante
Avec 117 ans d’histoire, Lancia est synonyme d’élégance italienne. Cette marque a fait rêver de nombreux passionnés dans le monde entier, grâce à ses modèles emblématiques, Flaminia, Aurelia et Fulvia, et ses sportives Delta, Stratos et 037, reines des rallyes. Mais les aléas du monde automobile et les crises financières du groupe Fiat dans les premières années du 21e siècle ont réduit la gamme Lancia à sa plus simple expression avec l’unique Ypsilon, une petite citadine distinguée de 3,84 m. Et aujourd’hui Lancia, qui fait désormais partie du groupe Stellantis, entame son retour avec un plan prévoyant l’arrivée de trois nouveaux modèles, en commençant justement par l’Ypsilon.
Cependant, cette dernière monte de catégorie, passant du segment A au B avec une taille de 4,08 m, Stellantis étant allergique aux petites voitures dégageant peu de bénéfices. La Corsa a d’ailleurs subi le même traitement chez Opel en étant bâtie sur la même plateforme que la Peugeot 208... qui prête à nouveau son ossature à l’Ypsilon.
Cette Ypsilon part donc sur de bonnes bases. Lancia s’est juste chargé de l’habiller à la mode italienne pour la rendre aguichante et chaleureuse. Ainsi, elle réinterprète avec modernité la calandre historique de la marque, désormais revisitée à l’aide de trois rayons de lumière. Elle met également en exergue le lettrage Lancia, les emblématiques feux arrière ronds à LED, inspirés de la légendaire Stratos. Ces deux feux contiennent la lettre Y, réalisé en acier inoxydable brossé et dont la police de caractère originale s’inspire du monde de la mode.
L’habitacle, traité comme un salon, combine la gaîté, la modernité et le confort bourgeois. Il exprime son agrément par ses sièges électriques réglables, massants et chauffants, qui deviennent de véritables fauteuils. Un système d’infodivertissement, regroupant les fonctions audio, la climatisation et l’éclairage d’ambiance, permet de s’adapter à l’humeur du moment, en modifiant immédiatement la musique, l’air et la lumière à l’intérieur de l’habitacle.
La première voiture d’une nouvelle ère
Alimenté par un moteur 100 % électrique de 156 ch/115 kW et sa batterie de 51 kWh pioché dans la banque Stellantis, l’Ypsilon offre une autonomie estimée à 403 kilomètres. Son système de charge rapide de la batterie lui permet de recharger de 20 à 80 % en seulement 24 minutes. Il est ainsi possible de récupérer 100 kilomètres d’autonomie en 10 minutes seulement. La consommation est comprise entre 14,3 et 14,6 kWh aux 100 km. Pas de quoi tomber en pâmoison non plus.
Sur la balance, la voiture accuse tout de même 1,584 kg. Il n’est pas si loin le temps où le poids était l’ennemi de la consommation et de la tenue de route, et le défi était de ne pas dépasser la tonne pour une petite berline.
Une motorisation essence de 100 ch avec hybridation légère et boîte auto est heureusement mée.
Dès son lancement, l’Ypsilon sera proposée en édition spéciale baptisée Cassina, dans une parure bleue, couleur emblématique de Lancia. Elle apparaît aussi bien à l’intérieur, avec un doux velours enveloppant les sièges, qu’à l’extérieur pour la carrosserie, faisant ressortir le noir des jantes en alliage de 17 pouces dépourvus de chromes. program