La République de Seine-et-Marne (Édition A-B)
Tony Carreira chante ses 35 ans de carrière ➜ Vous enchaînez les tournées en Europe et partout dans le monde. Qu’estce qui vous donne cette force de monter sur scène depuis toutes ces années ?
À l’occasion de sa tournée anniversaire, Tony Carreira passera par Le Majectic de Montereau-Fault-Yonne pour un concert exceptionnel le vendredi 8 mars.
? MONTEREAU-FAULT-YONNE
La scène est un peu sa deuxième maison. Tony Carreira est bien plus qu’un grand artiste, c’est une machine à succès. En 35 ans de carrière, le chanteur portugais possède 20 albums originaux, 60 disques de platine et des millions de disques vendus dans le monde entier.
Pour sa tournée anniversaire, il s’arrêtera au Majestic de Montereau-Fault-Yonne le vendredi 8 mars, pour un concert unique où il reprendra les plus grands tubes de son répertoire. Interview.
➜ Vous avez soufflé votre soixantième bougie en décembre dernier. Vous avez donc chanté plus de la moitié de votre vie. Êtesvous fier de votre carrière et de tout de ce que vous avez accompli ?
J’ai effectivement fêté mes soixante ans. Quand j’ai démarré dans le monde de la musique, je pense, comme n’importe quel artiste, je ne savais pas combien de temps cela pouvait durer. C’est un métier incertain. Aujourd’hui, je suis très fier de mon parcours et de tout ce que j’ai pu
accomplir. D’autant plus quand je regarde en arrière ! J’ai vécu des années magnifiques avec la musique.
➜ Vous souvenez-vous de votre tout premier concert en France ?
De ce que je me souviens, mon tout premier concert en France était à l’âge de 15 ans. Je chantais dans un groupe de bal en région parisienne. Et effectivement, je me souviens très très bien de ce tout premier spectacle. Pourtant, c’est loin ! Je venais tout juste de démarrer dans la musique.
J’ai chanté dans énormément de pays dans le monde. Pendant des années, je montais sur scène comme ci chaque spectacle était le dernier. Puis un jour, je me suis dit « ça a l’air de durer ». Le contact avec le public, c’est de cette énergie dont j’ai besoin.
➜ Vous avez une grande carrière au Portugal, mais aussi en France. Les deux publics vous semblent-ils différents ?
Effectivement, ce sont des publics différents. Tout comme lorsque je vais chanter en Allemagne, en Australie ou en Afrique du Sud. Ce sont des publics différents car ils vivent dans un univers différent. Mais ça ne veut pas dire qu’ils sont mieux ou moins bien, ce n’est pas qualitatif.
➜ Vous avez un vrai lien avec vos fans. Vous est-il important de les remercier ?
J’ai toujours eu une relation très proche avec mes fans, et cela, depuis le début. C’est une chose que je maintiens toujours. Parce que c’est ma façon de voir les choses. Je leur dois tout. C’est une question de gratitude à mes yeux.
➜ Votre dernier album français « Le coeur des femmes » est sorti en 2017. Travaillez-vous sur un nouveau projet français ?
Je travaille en ce moment sur un nouvel album portugais. Quelques titres seront éventuellement en français. Mais cela reste encore un peu vague, je ne sais pas encore. Je verrais par rapport aux chansons. Si certains peuvent plaire au public français, j’en chanterais quelques-unes !
➜ Vous faites rayonner le Portugal en France. Êtesvous fier de transmettre votre culture à travers vos chansons ?
Oui, je suis très fier de me déplacer dans le monde entier pour représenter mon pays. Je suis portugais dans l’âme même si j’adore la France, c’est mon deuxième chez moi. Je pense que tout le monde le sait. J’aime la France. J’ai énormément de gratitude et d’admiration pour ce pays. Il y a tellement de choses qui me lient entre la France et le Portugal. J’ai vécu une période de ma vie en France que je n’oublierai jamais tellement j’y étais heureux !
➜ De quoi et de qui vous inspirez-vous pour écrire vos chansons ?
On me pose souvent cette question. Et bien, je n’en ai aucune idée. Mon idole c’était Mike Brant. J’aime chanter, j’aime les chansons d’amour, les chansons mélodieuses qui racontent des histoires. Finalement, on a un peu tous les mêmes histoires. Nos déceptions d’amour, nos larmes, nos joies, c’est mon univers à moi.
➜ Vous avez rempli les salles les plus prestigieuses au Portugal comme l’Altice Arena et le Coliseu. Est-ce un challenge de remplir les plus grandes salles en France ?
Effectivement, j’ai pu remplir ces salles. Au Portugal, je détiens le record de l’Altice Arena à Lisbonne, ce qui correspond à Bercy à Paris. J’ai fait de superbes choses comme performer deux fois à l’Avenue de la Liberté devant 700 000 personnes et à la Place du Commerce devant 400 000 autres. C’était magnifique.
En ce qui concerne la France, j’ai déjà rempli, d’après moi, quelques-unes des plus belles salles françaises comme le Palais des Congrès, l’Olympia une dizaine de fois, le Palais des Sports, le Casino de Paris, quelques zéniths dans toute la France. J’ai même fait celui de Paris. Je suis content de ce que j’ai pu faire.
➜ Vous chantiez votre rêve de devenir chanteur dans Sonhos de menino. Pensez-vous avoir réalisé tous vos rêves ?
Sonhos de menino ( ndlr. Rêves d’enfant en français) est sûrement la chanson la plus emblématique de ma carrière. Si j’ai réalisé tous mes rêves, je dirai que oui, et bien plus de ce que je pouvais rêver quand j’ai démarré ma carrière dans la musique. Je suis fier d’expérimenter tout ça depuis longtemps. Mais plus on vit, plus on rêve. Tant qu’on est en vie, il y a toujours d’autres rêves. Il n’y a pas d’âge pour rêver.
■ Tony Carreira en concert le vendredi 8 mars, à 20 h 30 au Majestic de Montereau-FaultYonne.
Spectacle complet.