PATEK PHILIPPE: MAGIE NOIRE___________
rattrapante. Magnifique d’équilibre, cette référence est dotée d’un cadran en émail noir (l’un des plus complexes à obtenir dans une teinte strictement uniforme) fondu sur une plaque en or massif. Luxe oblige, les chiffres de type « Breguet » sont appliqués, un à un, à la main. La magie ne s’arrête pas là. Une fois retournée, la pièce révèle son autre face, purement mécanique. L’amateur aura tout loisir d’apprécier la finesse du travail. Le calibre visible par le fond transparent (la montre est également fournie avec un fond plein) laisse voir quelques éléments d’une rare complexité, comme les deux roues à colonnes (l’une avec le traditionnel chapeau et l’autre couverte par un ressort en spiral), la pince de rattrapante ou la roue de trotteuse de rattrapante, comprenant le très fin ressort et le galet de rappel. L’essayer serait bien le garder, mais tout le monde n’en aura pas l’opportunité, le nombre d’exemplaires étant extraordinairement contingenté même s’il n’est potentiellement pas limité, complexité de production oblige ! Cette référence est proposée sur un bracelet en alligator noir fermé par une boucle déployante, une sécurité non négligeable étant donné la rareté de la pièce et la fragilité aux chocs violents de son cadran – cadran strictement unique et portant une échelle tachymétrique.
Rendre le rare accessible
Le rare se cultive et il était donc inconcevable de décliner à l’infini une complication comme la rattrapante que l’on sait d’une grande complexité à réaliser. En proposant la référence 5170, la manufacture genevoise rend le rêve de l’extrême, sinon possible, du moins plus accessible. La belle, proposée en or gris dans un diamètre de presque 40 mm (39,4 mm), est animée par un calibre mécanique à remontage manuel calibre CH29-535PS. La pièce, équilibrée, est à première vue semblable. En y regardant de plus près, un amateur averti relèvera nombre de différences. Les deux boîtiers, bien que très proches, ne sont pas travaillés de la même façon. La version en or gris est incontestablement un peu plus « sport » que l’autre. Mais ce n’est pas tout. Le cadran, moins noir profond, n’est pas réalisé en émail grand feu mais en laque « ébène ». En revanche, on retrouve bien les mêmes chiffres « Breguet » appliqués en or gris. Cette pièce aux aiguilles feuilles d’un nouveau dessin arbore une grande qualité de finition et emporte six innovations techniques brevetées, dont un sautoir de minutes écoulées instantané. Magnifique et rare, ce chronographe, comme tous les garde-temps de la manufacture depuis 2009, est estampillé du Poinçon Patek Philippe. Ces détails seront observables par le fond transparent de la montre livrée sur un bracelet en alligator fermé par une boucle déployante Patek Philippe.
Sous le signe de Calatrava
Dernière des trois montres ayant un rapport au noir très affirmé : la Calatrava référence 5227. Modèle de sobriété et d’élégance intemporelle, cette création, proposée ici en or gris en 39 mm de diamètre, possède un mouvement mécanique à remontage automatique que l’amateur pourra découvrir même si le fond plein semble l’interdire. En fait, cette pièce est dotée ce que l’on appelle un « fond officier » : il s’agit d’une cuvette montée sur une charnière invisible. Le mouvement en dessous est protégé des poussières par une glace en verre saphir. Le porteur de la montre pourra ainsi observer les finitions et la masse oscillante en or, dont le centre porte en gravure la croix de Calatrava. Cette référence trois aiguilles dispose, pour une plus grande facilité d’emploi, d’un dateur à guichet ouvert à 3 h, de même qu’elle est étanche à 30 mètres. Appréciée des puristes pour sa discrétion au poignet, elle est à la fois sobre et intemporelle. Bref, tout à fait ce qu’attendent les amateurs en quête d’un produit horloger ultime.