PARTENARIAT
Richard Mille roule avec la «Petite Reine»
Les partenariats avec des tennismen, des plongeurs ou encore des pilotes de course vont bon train dans le monde de l’horlogerie. Mais ils s’avèrent plus rares dans le monde du cyclisme professionnel. Richard Mille rééquilibre un peu la balance. L’horloger a annoncé le sien avec l’équipe Bahrain Mclaren, « l’une des formations les plus attendues dans le monde du cyclisme professionnel », assure un communiqué de l’horloger suisse.
L’équipe cycliste réunit parmi les meilleurs cyclistes, tels que Mikel Landa, Wout Poels et Mark Cavendish, vainqueur de 30 étapes du Tour de France. Objectif pour cette nouvelle écurie : devenir l’équipe cycliste professionnelle la plus performante et s’appuyer sur « la plus haute technologie afin de repousser les limites de ce sport ». Parmi les outils technologiques testés : des prototypes d’une RM 67-02 aux couleurs de l’équipe, qui seront utilisés, dès l’an prochain, en conditions réelles par certains membres.
Récidive
La maison horlogère est confiante : « Etant donné la passion de Richard Mille pour le sport automobile et le cyclisme, il ne fait aucun doute que les montres de la marque enregistreront des temps records en 2020, aux poignets des membres de l’équipe Bahrain-mclaren. » Même enthousiasme du côté de Mclaren. John Allert, comanager de l’équipe Bahrain Mclaren, a déclaré :
« À l’instar des modèles uniques et splendides conçus par Richard Mille, le cyclisme de très haut niveau du
World Tour allie parfaitement passion et performance, et propose un nouvel environnement idéal pour tester des pièces associant beauté et excellence technique. » Lancé en 2016 pour dix ans, le partenariat a déjà donné naissance à des pièces horlogères. En témoigne la RM 50-03, « le plus léger chronographe à rattrapante mécanique jamais conçu et doté d’une technologie révolutionnaire ». Ou encore la RM 11-03 Mclaren, qui s’inspire des voitures de sport et des supercars de luxe du constructeur anglais. Surnom de la bicyclette donné à la fin du XIXE siècle, en l’honneur de la reine des Pays-bas, Wilhelmine d’orange-nassau, qui l’utilisait. La presse française a salué cette «petite reine à bicyclette», notamment lors de sa visite en France en 1898.