LA BIG CROWN PROPILOT REVIENT AUX SOURCES DE L’HORLOGERIE
Avec la montre Big Crown Propilot, l’horlogerie nous emmène sur le terrain de la réflexion, aux confins de la philosophie. « Le progrès nous a éloignés de la connaissance pratique des choses. Tout en nous facilitant la vie, les outils high-tech nous asservissent aussi. C’est pourquoi les montres mécaniques sont pertinentes : pas d’électronique, pas de connectivité, pas d’application », analyse-t-on au sein de la manufacture.
S’agit-il d’une vision passéiste ou éclairée ? Face à cette question, Oris livre sa vision : « La montre mécanique est un objet artisanal avec lequel il existe une connexion naturelle. En effet, si nous ne bougeons pas, un modèle automatique est à cours d’énergie. Si la couronne d’un modèle à remontage manuel n’est pas actionnée, le mécanisme s’arrêtera. C’est indubitable. » Voici pourquoi les ingénieurs et les designers de la maison suisse se sont lancé une sorte de défi : s’ils prenaient une montre mécanique et lui ôtaient tous ses artifices pour dévoiler sa véritable nature, quelle forme prendrait-elle ? Que dirait-elle ? Leur réponse porte un nom : Big Crown Propilot.
À l’essence même de l’horlogerie
Voici une pièce qui hisse la sobriété au rang de vertu cardinale. Comme un retour à l’essentiel, à l’essence même de l’horlogerie : rythmer la course du temps en toute simplicité, sans indication superflue ni ornement inutile. Rien que les heures, les minutes, les secondes et la date.
La forme ? Parfaitement circulaire. Le cadran ?
Nu, à l’exception des chiffres et des index. Les aiguilles ? Rectilignes et brillant dans l’obscurité. Pureté, efficacité… Fabriqué en acier, le boîtier de 41 mm de diamètre, étanche à 100 mètres, enserre le cadran bleu sur lequel la date s’affiche dans un guichet de grande taille pour en assurer une lisibilité instantanée.
On l’aura compris, cette Big Crown cultive son visage épuré et ne fait que quelques concessions esthétiques liées à son nom. Le mot Propilot figurant sur le cadran rappelle le passé d’oris, lorsque la manufacture concevait des instruments horlogers destinés aux aviateurs (en particulier pour les pilotes américains lors de la Seconde Guerre mondiale), pour qui la fiabilité, la précision et la visibilité constituaient un impératif absolu. Cette quête d’exigence se retrouve aujourd’hui dans le calibre 751 automatique qui anime la montre. Et sa couronne surdimensionnée signe son appartenance au monde de l’aviation, tout comme les stries ornant la lunette, évoquant une hélice en action.
L’existence même de cette Big Crown Propilot Big Date trouve sa justification dans les mots de Lukas Bühlmann, ingénieur senior design produits
Oris : « Nous concevons des montres pour des personnes curieuses de tout. Nos modèles deviennent ainsi des compagnons fidèles pour les aventures de la vie. »
Voici encore une montre Oris tissant un lien entre hier et aujourd’hui. Une pièce qui transpose dans le présent les codes esthétiques et techniques des années 1960. Nous sommes en 1965. À Hölstein, la manufacture lève le voile sur sa toute dernière nouveauté, un modèle au boîtier étanche jusqu’à 100 mètres de profondeur. Ce lancement revêt pour la marque une importance toute particulière, puisqu’il s’agit de sa première montre de plongée. Pour marquer cet événement, les responsables d’oris choisissent d’ailleurs de lui octroyer un nom rappelant son année de naissance. Lorsque son héritière fut présentée lors du salon de Bâle 2015, son look délicieusement rétro et son prix accessible attirèrent aussitôt l’attention.
Depuis cinq ans maintenant, la Sixty-five surfe sur cette vague de popularité et la collection s’enrichit sans cesse de nouvelles références, de nouveaux matériaux, de nouvelles couleurs de cadran.
Que l’on se trouve en présence d’un boîtier en acier ou en bronze, dans un diamètre de 40, 42 ou 43 mm, d’un cadran noir, bleu, vert ou marron, d’un mouvement trois aiguilles ou chronographe, la Sixty-five conserve l’allure originelle de la pièce historique de 1965. Une fidélité à l’esprit initial qui lui permet de perpétuer le look vintage faisant tout son charme.
C’est à la version Chronograph que revient naturellement d’occuper le rôle le plus sportif. Un dynamisme caractérisé par la présence de deux compteurs additionnels et des boutons poussoirs encadrant la couronne. La couleur noire uniforme du cadran permet toutefois de préserver le visage rétro de la montre. Un aspect rehaussé par la présence d’un cerclage en bronze sur la lunette et le choix d’un bracelet en cuir brun naturel. Il est toutefois loisible d’ajouter une touche de modernité en optant pour un bracelet aux maillons métalliques.
À l’intérieur du boîtier de 43 mm de diamètre étanche à 100 m bat un mouvement automatique calibre
771, disposant d’une réserve de marche atteignant 48 heures.
Une glace saphir bombée traité antireflet, un fond vissé orné d’une gravure spéciale, des aiguilles luminescentes et un système stop-seconde complètent la fiche descriptive de cette Divers Fifty-five Chronograph. Une version qui rappelle à quel point la marque est désormais présente sur le marché des montres sous-marines, puisqu’à cette famille s’ajoutent les collections Aquis et Prodiver.
Beaucoup semblent étonnés par ce qu’ils aperçoivent au travers des vitres et poussent notre porte. » Au-delà des montres naturellement exposées, Pierre-olivier Liard est en bonne partie responsable de cette attractivité puisque c’est lui qui fait évoluer la décoration en permanence. « J’apporte des objets personnels en lien avec certains modèles que nous proposons », précise-t-il.
Ambiance appartement
C’est ainsi que l’on voit, par exemple, du matériel de plongée occuper les espaces d’exposition, ou des accessoires liés au sport automobile et à l’aviation. Pourtant, c’est un objet d’un tout autre ordre que l’on distingue en premier en entrant dans la boutique : une machine à expresso taille XL trônant tout au
fond, dans un espace pourvu d’une table bar vers laquelle les pas se dirigent tout naturellement. Tout à côté, une autre vaste table encadrée de canapés conforte l’ambiance «appartement». « Nous aimons que l’on vienne chez nous avec une envie de rencontre, d’échanges, de discussions », confirme Vincent Coquet, qui explique que cette boutique est la première de la marque à avoir été conçue à partir d’une feuille blanche. « Cela nous a permis d’investir tout l’espace sans frein ni contrainte, tout en respectant évidemment les codes d’oris. » On apprend au passage que l’écran géant mettant en avant des visuels des produits de la marque peut aussi se muer en télévision. « Pour regarder par exemple une rencontre sportive avec les membres de l’oris Social Club », s’amuse-t-il.
La hauteur sous plafond laisse le regard papillonner.
Le bois est omniprésent. La décoration est sobre, simple, dans les tons naturels et clairs, sous le regard d’un ours grandeur nature semblant veiller sur les lieux. À cette convivialité revendiquée, l’équipe Oris ajoute un ensemble de services, par exemple un nouvel outil disponible sur la boutique en ligne de la marque qui permet aux collectionneurs de sélectionner des numéros au sein des éditions limitées. Par ailleurs, le concept Myoris offre la possibilité d’accéder à une newsletter, à des informations sur des événements, et à des concours, de se constituer une collection virtuelle en fonction de ses préférences, ou encore d’étendre la garantie des montres acquises à trois, cinq ou dix ans. « Répondre aux besoins de nos clients est une tradition chez Oris », conclut Vincent Coquet.