Loups qui la Bourgogne
partie sud de la Bourgogne qui n’a pas peur de bousculer les hiérarchies établies.
L’union fait la force
Ensuite, parce que nous admirons leur faculté de travailler et d’avancer ensemble alors qu’ils viennent d’horizons diférents. Néovigneron comme Frédéric Gueugneau, un juriste arrivé à la tête du domaine Goufer à Fontaines, jeunes gens bien nés ayant multiplié les expériences à l’international, tels Pierre de Benoist (domaine de Villaine à Bouzeron) ou Xavier de Boissieu (château de Lavernette à Chaintré), ou plus simplement successeurs de leur père comme le talentueux Vincent Dureuil (domaine Dureuil-Janthial à Rully), tous sont en phase avec leur génération et savent regrouper leurs forces. Connectés en réseaux (pas seulement sociaux), ils s’échangent des adresses de clients, organisent des salons et des événements, achètent du matériel en commun et animent chacun un site internet comme une vitrine du monde.
Il y a enfn leur approche de la vigne et leurs vins. Rendements toujours en dessous de la réglementation sur de petites surfaces, investissements réguliers dans le matériel, ils ont su aussi rompre avec les pratiques de leurs aînés qui avaient souvent accompagné l’arrivée de la chimie dans le traitement des sols et les vinifcations. Revenus au labour et pour la plupart d’entre eux attentifs au calendrier lunaire (sans forcément être certifés “bio”), ces jeunes nous régalent aujourd’hui avec des vins à forte identité, à la fois racés et accessibles en prix. Qu’ils en soient remerciés.