Par la grâce d’une Jaguar Type E
Millésime 1972, cette version avait été imaginée pour concurrencer les Corvette et les Mustang. Un modèle puissant et tranquille à la fois.
Chez les Cathiard, débarqués voilà une vingtaine d’années dans le vignoble bordelais après avoir fait fortune en vendant leurs supermarchés grenoblois, il y a le choix au jeu des 7 familles ! Entre Daniel à château Smith Haut Lafitte, sa soeur Sylviane au Clos l’Église à Pomerol ou au château BardeHaut à Saint-Émilion, et son fils Paul Garcin au château Haut-Bergey à Léognan, une nouvelle dynastie est née.
En 2014, artiste dans l’âme, après des études de cinéma et un album rock, Paul a repris Haut-Bergey, inspiré par des idées neuves partagées avec sa directrice de culture Anne-Laurence de Gramont pour redonner la primauté au fruité de la vigne grâce à la biodynamie et un élevage subtil des vins en barriques. Le bois doit les tenir, mais pas trop les marquer, avec des chênes au grain fin qui donnent des tanins à la fois plus subtils et plus longs.
Paul Garcin veille aussi sur l’autre trésor du domaine, millésimé 1972 : une Jaguar Type E d’un rouge grenat profond, en version V12 de 5,3 l, plus puissante et souple que le classique 6 cylindres en ligne 3,8 l. Un fauve de 272 ch qui ronronne comme une Américaine. Pays à qui cette version de la Type E était destinée pour concurrencer les Corvette ou les Mustang.
Quand mon père l’ a achetée en 1987, je suis tombé amoureux des a ligne sublime, uniquee nsongenre, explique Paul Garcin. Aujourd’ hui, ce sont mes jeunes garçons qui en sont fous. Et tout en appréciant le côté puissant et tranquille de la Type E V 12 pour faire du cru ising, je rêve de trouver une AC Cobra, cette splendide furie qui déménage!