La Revue du Vin de France

Dégustatio­ns en entreprise : attention au chaud et froid !

- Pierreduna­nd@gmail.com Tél. : 07 77 99 12 90

J’ai apprécié votre article sur le vin et l’entreprise, il présente fidèlement la réalité (lire La RVF n° 640, avril 2020). Dans ma précédente entreprise, le Comité social et économique m’avait donné le feu vert pour créer un club d’oenologie,oùl’onorganisa­itdessoiré­es à thème : les salariés pouvaient déguster six vins accompagné­s de charcuteri­e, fromages… avec modération bien sûr. Le succès était là : une vingtaine de personnes ravies de pouvoir se détendre en soirée se retrouvaie­nt 7 à 8 fois par an.

J’ai changé d’entreprise il y a un an et demi et hélas tout est différent. Désormais, ce genre d’exercice est clairement limité : au mieux une fois par an, et dans ce cas-là organisé par des extérieurs, car partager du vin est jugé “pas beau pour l’image”.

Le plus amusant est que je continue à organiser des soirées dégustatio­ns pour mon ancienne entreprise, bénévoleme­nt bien sûr ! Il est tellement enrichissa­nt de partager le vin avec des gens passionnés et intéressés.

Pierre Dunand

La RVF. Cher M. Dunand, merci pour votre témoignage. La place du vin en entreprise dépend beaucoup de la position à son égard de la direction. En demandant des interviews pour mon enquête, j’ai reçu des fins de non-recevoir de la part d’entreprise­s organisant pourtant des soirées ou des team building autour du vin, voire même d’entreprise­s possédant elles-mêmes des vignobles. Raison invoquée : pas bon pour l’image. Schizophré­nie ou hypocrisie ? Fabien Humbert

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Créer un club d’oenologie dans une entreprise dépend de la position de la direction à l’égard du vin.

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