Dégustations en entreprise : attention au chaud et froid !
J’ai apprécié votre article sur le vin et l’entreprise, il présente fidèlement la réalité (lire La RVF n° 640, avril 2020). Dans ma précédente entreprise, le Comité social et économique m’avait donné le feu vert pour créer un club d’oenologie,oùl’onorganisaitdessoirées à thème : les salariés pouvaient déguster six vins accompagnés de charcuterie, fromages… avec modération bien sûr. Le succès était là : une vingtaine de personnes ravies de pouvoir se détendre en soirée se retrouvaient 7 à 8 fois par an.
J’ai changé d’entreprise il y a un an et demi et hélas tout est différent. Désormais, ce genre d’exercice est clairement limité : au mieux une fois par an, et dans ce cas-là organisé par des extérieurs, car partager du vin est jugé “pas beau pour l’image”.
Le plus amusant est que je continue à organiser des soirées dégustations pour mon ancienne entreprise, bénévolement bien sûr ! Il est tellement enrichissant de partager le vin avec des gens passionnés et intéressés.
Pierre Dunand
La RVF. Cher M. Dunand, merci pour votre témoignage. La place du vin en entreprise dépend beaucoup de la position à son égard de la direction. En demandant des interviews pour mon enquête, j’ai reçu des fins de non-recevoir de la part d’entreprises organisant pourtant des soirées ou des team building autour du vin, voire même d’entreprises possédant elles-mêmes des vignobles. Raison invoquée : pas bon pour l’image. Schizophrénie ou hypocrisie ? Fabien Humbert