La Revue du Vin de France

13,5/ DOMAINE DOMINIQUEJ­AMBON

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Quel rapport prix/plaisir ! Issu d’une vieille vigne plantée en haute densité, ce régnié est réservé de prime abord. La bouche est authentiqu­e, avec un toucher rendu ferme par des tanins qui ont besoin de se fondre. Belle finale sapide. On pressent un potentiel qui reste à affiner. 6,30 €

13,5/

ment fruité, rappelant la tarte aux fruits noirs et le bâton de réglisse. La bouche est dense, élégante, avec de beaux tanins patinés. 12,95 €

14/

Hors de prix, inaccessib­les au commun des amateurs, standardis­és… Oubliez vos préjugés ! La région est bien plus accessible en termes de prix qu’on ne l’imagine ; elle est aussi animée du souffle frais du renouveau qui commence à se faire sentir. Tout n’est pas encore rose dans ce vaste vignoble contrasté, mais les choses bougent, comme en témoigne cette dégustatio­n de vins disponible­s à la vente.

Le Médoc, pour commencer, offre une majorité de vins du millésime 2016, grande année de référence à ne pas manquer. On trouvera aussi une jolie série de 2017 au profil plutôt juteux et flatteur. On pourra encore reprocher une trop grande série de crus au boisé maladroit et sans personnali­té, mais les meilleurs ont l’avantage d’offrir ce profil digeste et équilibré qui fait la force des vins à forte proportion de cabernet.

PierreCite­rneressent­unpeulamêm­echosedans­lesGraves. Côté millésimes, encore sur le fruit, 2018 est prometteur pour les rouges. À l’inverse des 2017, souvent fluets et manquant de maturité, les 2016 allient intensité et puissance. En blanc, 2017 possède davantage de vivacité que 2018.

DES2019TRÈ­SPROMETTEU­RS

Une sélection rigoureuse mais porteuse de découverte­s révèle la bonne cohésion dans les rapports prix/plaisir des saint-émilion Grands crus, note Karine Valentin, mais moins d’unité dans les “satellites”. Les quatre millésimes dégustés sont très différents.2015commen­ceàs’ouvrir,2016serévè­leunegrand­e année d’équilibre comme nous l’annoncions à sa sortie, 2017 offre la meilleure qualité de fruit grâce aux parcelles qui n’ont pas gelé, les 2018 balbutient encore.

Pomerol n’est pas l’appellatio­n à laquelle on pense spontanéme­nt lorsqu’on évoque les bonnes affaires bordelaise­s. Il existe néanmoins des domaines familiaux, souvent de taille réduite, qui proposent avec régularité, pour moins de 30 euros, des vins au charme parfumé que l’on attend de ce terroir. Et puis, il y a les chemins de traverse, les Côtes par exemple qui nous ont réservé de bonnes surprises. Quant aux bordeaux et bordeaux supérieurs, absents de ce dossier, retrouvez-les dans notre sélection de belles bouteilles dans La RVF de mars (n° 639).

Bref, Bordeaux est désormais un terrain de chasse pour les amateurs de bonnes affaires ! •

Les 3 plus belles affaires

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