Cépages oubliés : parlez-nous du romorantin !
her Pierre Casamayor, bravo pour cette passionnante dégustation des cépages “oubliés” (La RVF n° 646, décembre 2020 / janvier 2021). Il était difficile d’être exhaustif, et des choix ont dû être faits. Toutefois, je déplore l’absence du romorantin, un de mes cépages favoris, emblématique de l’appellation Cour-Cheverny qui lui est dédiée. Ce n’est certes pas un cépage “oublié”, mais le pinot blanc, le terret bourret ou l’aramon sont-ils vraiment moins connus que lui ? C’est en tout cas assurément un cépage rare : une cinquantaine d’hectares dans le monde, essentiellement à Cour-Cheverny, dont l’aire d’appellation englobe le vignoble du château de Chambord, et pour le reste dans quelques recoins de la Sologne. Il n’est exploité que par une poignée de vignerons.
Vincent Chevrier chevrier.vincent@gmail.com
Cher ami lecteur, ces séances collectives sont alimentées par les choix de chaque membre du comité de dégustation de La RVF. Il était impossible d’être absolument exhaustif pour ce sujet, les cépages secondaires, rares ou oubliés étant légion. Nous consacrerons sûrement une deuxième dégustation à ce thème passionnant, en incluant des variétés étrangères. Quant au romorantin, je suis bien d’accord avec vous, ce cépage propose une originalité certaine, bien mise en valeur par le terroir de CourCheverny. Comme il est le seul cultivé dans cette appellation, il n’est ni secondaire ni oublié ; mais sa rareté mérite une mise en lumière. Pierre Casamayor