La Revue du Vin de France

Ses vins brillent grâce à leur velouté très particulie­r

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FFrançois Despagne cherche en permanence à améliorer le cru.

rançois Despagne préside l’associatio­n des Grands crus classés de Saint-Émilion. Il est aussi et surtout le descendant d’une longue lignée, l’une des plus anciennes familles de Saint-Émilion. Il dirige ce château de 29 hectares aux argiles particuliè­res, les mêmes qui tracent le sous-sol de Pomerol, et aux sables anciens. Enfin, François Despagne est un chercheur, un biologiste, il expériment­e en permanence, doute parfois, trouve, convertit son domaine à l’agricultur­e biologique, affichant dans ses vins une patte veloutée très particuliè­re, qui fait honneur à la réputation du cru et de son terroir. Le charme du 2020, élaboré pour séduire jeune et pour durer dans le temps, confirme la qualité de ses vinificati­ons. K. V.

L’harmonie classique du vin se distingue grâce au fruit radieux de 2020. Dans le respect des équilibres, la structure plus pulpeuse que d’ordinaire livre une chair tendre mais complexe, rehaussée par la finesse de l’année.

2019 : N. C. - 2018 : N. C.

91,5-93/100

CHÂTEAU DE PRESSAC Fondu, avec une note de réglisse dans une ambiance florale et une pointe d’orange sanguine, la complexité du nez fait place à une bouche souple, au tanin frais et aux notes salines. Une remontée stylistiqu­e dans la famille saint-émilionnai­se.

2019 : 28 € - 2018 : 30 €

91-93/100

CHÂTEAU BARDE-HAUT

Puissance, ampleur, volume, minéralité, simplicité d’un joli fruit net. La franchise de la bouche est juste compromise par des tanins un peu collants. On aimerait plus d’allégresse. 2019 : N. C. - 2018 : N. C.

91-93/100

CHÂTEAU BELLEFONT-BELCIER L’ensemble est séduisant, sur un tanin fuselé. Les fruits sont en place, au nez comme au palais. La finale manque un peu de panache, il faut

Retrouvez les bordeaux dégustés par La RVF sur lagrandeca­ve.com attendre que le vin se révèle à sa juste mesure.

2019 : 51 € - 2018 : 51 €

91-93/100

CHÂTEAU CHAUVIN

Posé sur le plateau sabloargil­eux de l’ouest de SaintÉmili­on, ce vin de prime abord austère développe un fruit construit autour d’une harmonie simple et équilibrée. La structure et la chair ne sont pas d’un immense potentiel, mais l’équilibre est respecté. 2019 : 31 € - 2018 : 36 €

91-93/100

CHÂTEAU GRAND MAYNE Beau fondu du nez comme de la bouche. La structure est de stature confortabl­e sur des tanins un peu extraits. La finale saillante chahute le vin.

2019 : N. C. - 2018 : N. C.

91-93/100

Château Laroque 2020 : il signe le millésime de son joli fruit sanguin.

CHÂTEAU FAUGÈRES Laissons de côté le nez qui ne révèle pas grand-chose pour nous occuper d’une bouche au fruit séveux, juteux, gourmande, enrobée de finesse, à la délicatess­e de tanins et à la finale vibrante. 2019 : N. C. - 2018 : N. C.

91-93/100

CHÂTEAU

LA TOUR FIGEAC

La chair du fruit domine (cassis et fraise), puis le vin s’échappe sur une fraîcheur aérienne pour finir sur un tanin effilé et droit. Le léger manque de profondeur est largement compensé par le charme de l’ensemble.

2019 : 34 € - 2018 : 42 €

91-93/100

CHÂTEAU PETIT FAURIE DE SOUTARD

Le nez embaume la cerise mûre et juteuse, le tanin reste délicat, à la fois poivré et minéral. Le socle du vin est bien construit et sa personnali­té se montre volubile.

2019 : N. C. - 2018 : N. C.

91-92/100

CHÂTEAU CADET-BON Le parfum de fruit noir, intense, presque ardent sous une pointe d’alcool, est net. Le vin est un peu mat pour ce millésime qui devrait être plus éclatant et disponible. Après une bouche introverti­e, la finale plus saline est salutaire.

2019 : 25,85 € - 2018 : 28,20 €

91-92/100

CHÂTEAU

CAP DE MOURLIN

Un peu sec au niveau des tanins sans grande chair, c’est la marque de fabrique du vin jeune qui manque un peu de profondeur à ce niveau. Cependant, la tension est dominée par une bonne franchise, simple mais efficace.

2019 : 24 € - 2018 : 32 €

91-92/100

CHÂTEAU MONBOUSQUE­T

Né sur les sols sablo-graveleux et argilo-sableux du sud de Saint-Émilion, cet assemblage de 70 % de merlot, 15 % de cabernet-sauvignon et 15 % de cabernet franc propose un style ample, à la texture

Nicolas Thienpont dirige ce cru dont la réputation est solidement établie.

Cela fait vingt ans que Nicolas Thienpont gère le domaine pour le compte de la famille, épaulé de David Suire. Classé Premier en 2012 et construit autour d’une petite douzaine d’hectares à cheval sur le plateau et la côte sud, le cru au charme discret prend de l’étoffe au fil des années. Les calcaires à astéries du plateau concourent à la fraîcheur des millésimes jusqu’à l’aboutissem­ent de 2020. La mise en valeur des différente­s parcelles, dont une partie plantée sur les molasses du Fronsadais, et le soin de l’élevage en barriques et foudres apportent un supplément de vigueur et de fruit à ce cru prisé des connaisseu­rs. K. V.

appuyée par l’élevage et plutôt solaire.

2019 : 42 € - 2018 : 54 €

90-92/100

CHÂTEAU BALESTARD LA TONNELLE

Comme de coutume, le cru du plateau ne révèle pour l’instant qu’un fruit engourdi. Il lui faut un peu de temps pour se délier. En bouche, l’ensemble est plus épanoui et le tanin très droit marque la vigueur du vin. 2019 : 30 € - 2018 : 35 €

90-92/100

CHÂTEAU LA COMMANDERI­E Malgré un nez un peu mat, les fruits frais et rouges parviennen­t à séduire et se posent sur une bouche aux formes girondes, croquante d’un tanin de qualité mais qui manque un peu d’éclat.

2019 : 20 € - 2018 : 23 €

89-91/100

CHÂTEAU LAROZE

Un terroir en pied de côte dont

Les coordonnée­s des domaines sur larvf.com

JUIN 2021 -

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