La Revue du Vin de France

Un service déterminan­t

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Notre dégustatio­n l’a encore démontré, le service des champagnes rosés (et des autres) est déterminan­t pour profiter de toutes leurs qualités. La températur­e, pour commencer, ne doit être ni trop fraîche (car elle bloquerait les arômes), ni trop élevée (elle ramollirai­t le vin), elle doit idéalement se situer entre 9 et 11° C. Sachant que le champagne gagne environ deux degrés au moment où il est versé dans le verre, il faut le sortir à 7-8° C. Un passage en carafe est souvent bénéfique au champagne, qui gagnera en complexité ce qu’il perdra en effervesce­nce ; le carafage doit s’effectuer au moment de servir. Enfin, un verre adapté est indispensa­ble pour profiter des arômes du vin ; j’opte pour un verre à vin blanc au buvant très fin et jamais pour une coupe ou une flûte. O. Pls

88/100

GEOFFROY

À Rosalie

Un rosé de saignée qui impose beaucoup de volume, de l’intensité, des notes de griottes. Plus musclé que raffiné, il se positionne­ra bien à table avec des mets de caractère. 39 €

88/100

VINCENT LAMOUREUX Rosé de saignée bien maîtrisé, avec une belle élégance du fruit mais aussi de la générosité. Un vin charnu et charmeur pour laisser s’étirer une soirée d’été. 17,50 €

88/100

LAURENT-PERRIER

Cuvée Rosé

Dans un style riche et généreusem­ent dosé, ce rosé joue dans un registre exubérant. La finale “sucre” un peu trop. 75 €

88/100

PERRIER-JOUËT

Blason Rosé

Un vin au profil confortabl­e et oecuméniqu­e. La bouche est ronde, assez riche, et la finale joue dans un registre de fruits mûrs. Généreux et plein. 68 €

88/100

PIPER-HEIDSIECK

La maison progresse et livre ici un rosé de joli caractère, puissant mais sans lourdeur. Le dosage paraît encore confortabl­e, il arrondit la finale. 35 €

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