Oui, l’Inao a perdu son âme
J’ai été très ému en lisant votre édito
« Relancer l’Inao » (La RVF n° 652, juillet 2021). Directeur de l’Inao de 1990 à 1996, j’en ai été “viré” en 1996 parce que j’avais dit du mal des excès de certains vignobles prestigieux qui faisaient la course aux rendements. Étant à l’époque directeur de cabinet du ministre de l’Agriculture, j’ai contribué à la nomination de mon proche ami René Renou comme président de l’Inao. Je suis moi-même malheureux de voir combien l’Inao a perdu son âme. Les AOC sont l’un des plus beaux patrimoines de notre pays, mais la logique technocratique et comptable a détruit l’âme de l’organisme censé le préserver.
Alain Berger
alainberger.email@orange.fr