La Revue du Vin de France

Michel-Jack Chasseuil : il tourne avec un mentaliste

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À la tête de sa fabuleuse collection de 50 000 flacons rares enterrés sous son jardin à La Chapelle-Bâton (79), le collection­neur Michel-Jack Chasseuil, 80 ans, assure avoir accepté la propositio­n de Burt Wayne, consultant en management et mentaliste qui officie entre Paris et Saint-Tropez. Associé à un riche héritier suédois, Wayne a proposé à Chasseuil de tourner des spots TV et même une série sur sa vie ! L’intéressé est enthousias­te.

Environ 3 % des viticulteu­rs français, soit une surface de 20 à 30 000 hectares, font travailler le cheval dans leurs vignes. Parmi eux, 68 % sont certifiés en agricultur­e biologique. Des chiffres issus de l’étude Équivigne, publiée par l’Institut français de la vigne et du vin en 2020. Respect des sols, volonté de diminuer le bilan carbone ou présence de parcelles non mécanisabl­es, il existe de multiples et bonnes raisons de faire appel à la traction équine dans un vignoble. Quand ce n’est pas tout simplement la passion du cheval.

PERCHERON, ARDENNAIS, AUXOIS…

« Il y a de plus en plus d’intérêt et de demandes dans le monde viticole », se félicite Magali Bogaert, de la Société française des équidés de travail (SFET). Conséquenc­e : les besoins de formation des hommes et des chevaux augmentent au grand galop ! Pour faire face, l’Associatio­n des éleveurs de chevaux de NouvelleAq­uitaine et la SFET, qui gèrent l’École nationale du cheval vigneron créée en 2019, ont ouvert un nouveau centre en Gironde. Après Cartelègue et château Soutard à Saint-Émilion, cette troisième entité est située au Terrier Gervais, au nord de Saint-Savin, à l’est de Blaye.

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