Au pied de la Chartreuse, une renaissance attendue
Jadis réputé, le Grésivaudan viticole n’occupe plus que quelques îlots entre le massif de la Chartreuse et la rive droite de l’Isère. Cette place forte des cépages endémiques, de l’étraire, du persan et de la si prometteuse verdesse, tente vaillamment de résister à la pression urbaine. Installé depuis 2007, Thomas Finot en est aujourd’hui la principale force motrice. Flamboyantes, les cuvées de ce vigneron émérite, originaire de Crozes-Hermitage, s’appuient sur un fruit d’une intensité et d’une franchise de premier ordre. En vendange tardive ou en macération, ses interprétations originales de la verdesse ouvrent de réjouissantes perspectives. Il n’est heureusement pas seul ! Le domaine des Rutissons et le tout jeune domaine Les Alpins (sublime verdesse !) de Sébastien Bénard retiennent également l’attention. P. Ci