L’insolente jeunesse des bouteilles anciennes
Sous la direction de Mickael Garde, ce domaine familial s’affirme dans les derniers millésimes. En remontant dans le temps, 2005 (90/100) affiche une jeunesse presque insolente : bouche tranchante, vive, bien en place sur son socle tannique, fruit compact et cohérent, mentholé, encore un peu marqué par le bois. Il devrait dans le futur atteindre un niveau remarquable, si l’on se fonde sur l’évolution du 1989 (92/100) qui démontre avec brio tant la race que la capacité à bien vieillir des vins de Lalandede-Pomerol : saveur pointue, vive, distinguée, richement fumée comme le nez, qui se détache d’un corps mince, élancé. Maturité accomplie et forme d’une grande distinction, un vin qui, loin de passer en force, cultive une élégante réserve. P. Ci