À l’affiche. Marc Mondou ne s'arrête jamais
Le directeur de l'agence de communication Treize avril a toujours eu des projets plein les bras. Cet ancien journaliste porte désormais sa maison d'édition.
Avoir ça dans le sang
Quand Marc Mondou commence à se ( la) raconter, on en vient à se demander ce qu'il n'a pas fait, pas vu, pas entendu. C'est qu'il a du bagou et le sens de la formule, le neveu des deux frères Léotard. Pas étonnant que l'agence de communication lyonnaise Treize avril marche si bien. Tellement bien que, ayant du mal à rester en place, son « petit patron » , comme il se nomme, fait désormais tourner une maison d'édition. Celui qui a « grandi entouré de
livres » n'a pas moins l'air de déborder d'enthousiasme quand il présente sa modeste collection de carnets de voyage, les yeux brillants. Pour l’instant, neuf livres ont été publiés par Treize avril édition.
Pas entier, mais intègre
« Je suis un enfant de la balle » , affirme celui qui a ses habitudes à l'académie de billard de la salle Rameau où il vient jouer avec ses fils. C'est un des seuls sport qu'il peut encore se permettre de pratiquer après un accident de scooter, il y a deux ans, qui l'a laissé claudiquant. Il n'a toutefois pas attendu de « rejoindre la
cohorte des handicapés » pour défendre la cause des malvoyants et des estropiés en tous genres. Et n'a pas de mots assez forts pour dénoncer le manque d'aménagement d'accessibilité dans certains quartiers de Lyon, et notamment à Confluence, dont la rade est enjambée par une passerelle trop inclinée pour les fauteuils roulants.
Hyperactif
Il n'a pas fini de rêver et parle librement de ses ambitions, non pas déçues mais ajournées, de carrière dans la comédie, le droit ou encore la diplomatie. Aujourd'hui, il préfère cultiver son jardin plutôt que son
réseau, mais cela ne l'empêche pas de « faire le commercial dans le TGV et de vendre deux-trois livres à chaque fois qu'il prend le train » . En fait, il n'est visiblement pas prêt de se calmer et cherche des investisseurs pour développer sa maison d'édition. D'ailleurs il s'est laissé convaincre par « les filles » , son bras droit et sa stagiaire, de lancer une campagne de financement participatif.