La galère continue pour l’ex- super flic lyonnais
Michel Neyret a peut- être crié victoire un peu trop vite.
L’ancien n° 2 de la PJ de Lyon, qui a fêté le 5 juillet avec ses amis policiers, son épouse Nicole et sa fille Charlotte la fin de son procès à La Maison, un resto très people du 7e arrondissement de Lyon, a très vite déchanté. Lundi dernier, le parquet, qui avait une dizaine de jours pour se prononcer sur le verdict du tribunal correctionnel de Paris, a décidé de faire appel de sa condamnation à 30 mois de prison ferme pour – notamment– des faits de corruption. Autrement dit : l’ancien commissaire lyonnais, qui était parvenu à échapper à un retour derrière les barreaux, devra participer à un nouveau procès. Cette information, révélée sur notre site Saladelyonnaise. com, a mis Michel Neyret dans tous ses états. « C’est une décision irrationnelle et inexplicable, car la peine prononcée à mon encontre le 5 juillet correspond exactement aux réquisitions. Apprendre cela quatre jours après la tuerie de Nice, ça me troue le cul. Je suis en colère et abasourdi. Surtout quand le greffe du tribunal de Paris assure à mon avocat que je ne suis pas concerné et que finalement, j’apprends en fin de journée
que je le suis… C’est un truc de
fou ! » , peste l’ex- commissaire lyonnais, joint à l’hôtel de son épouse où il réside en Isère.
Mais ce qui chagrine le plus l’ancien
super- flic, c’est de « repartir pour plusieurs années de galère judiciaire » . « Je constate qu’ils vont me pourrir la vie encore au moins pour deux ans, alors que ça fait déjà cinq ans que ça dure. Franchement, je ne
comprends pas » , ajoute- t- il, très agacé. Michel Neyret qui pensait commencer « une nouvelle vie » va ainsi devoir revoir ses plans. Ce dernier, qui avait prévu de publier un livre de 300 pages chez Plon fin septembre pour raconter son histoire, se retrouve obligé d’attendre la fin de son deuxième procès. « Ce procès va forcément retarder tous les projets que je souhaitais mener, c’est sûr » , confirme Neyret, qui en plus de son livre, avait prévu d’enchaîner les plateaux de télévision à la rentrée. « J’ai été sollicité pour participer à l’émission de Laurent Ruquier et celle de Thierry Ardisson, mais c’est Plon qui devait gérer mon emploi du temps avant qu’on m’annonce ce nouveau procès » , précise le flic déchu. Adieu également les possibles projets cinématographiques avec son ami et réalisateur Olivier Marchal. Michel Neyret n’a désormais qu’une seule priorité : préparer sa défense pour convaincre la cour d’appel qu’un nouveau procès n’aurait jamais dû avoir lieu.