C’est pas du Bergman. « American nightmare 3. Elections » de James de Monaco
Dans un futur très proche, à se cogner
dedans, les États- Unis ont trouvé un moyen original de lutter contre la délinquance. Puisque, de toute façon, l'homme serait agité par de mauvaises pulsions, autant leur permettre de se déverser une nuit précise dans l'année : la nuit de la Purge. Ce type de remise à zéro collective existe déjà dans de nombreuses traditions locales : le carnaval des CM2 de l'école Jules- Ferry en Auvergne, la regrettée fête du boudin de Curis au- Mont- d'Or, etc. Aux États- Unis, nation plus ambitieuse, la Purge permet de commettre tous les actes de délinquance imaginables sans risquer d'être condamné. Durant 12 heures, on peut tuer sans risque un gang rival ou sa belle- mère. Ce troisième épisode raconte comment une sénatrice antipurge est victime d'un complot mettant en jeu un fondamentaliste religieux pervers, élu président des États- Unis, et des mercenaires nazis plus tatoués que s'ils s'étaient collé la collection complète de Malabar. Son garde du corps ( Franck Grillo), un épicier, son employé et une infirmière, très bons en combats de rue, vont l'aider à survivre face à des hordes de psychopathes déguisés comme pour Halloween. Affreux, violent, mais politique : les héros du film sont des Noirs, des migrants, des SDF et une blonde démocrate, symbolisant le futur positif de l'Amérique. Les vilains ? Quelque chose qui ressemblerait à Donald Trump se prenant pour Dieu…
American nightmare 3. Elections. De James de Monaco Genre : votez démocrate. États- Unis. 1 h 50. Avec Franck Grillo, Elisabeth Mitchell, Mykelti Williamson…