Elle soigne grâce à l’effeuillage burlesque
Danseuse, coach en féminité ou encore sexologue, Ophélie Carré présente un show d’eff euillage burlesque avec ses élèves mercredi 28 juin.
La danse comme thérapie
La spécialité d’Ophélie Carré, c’est la féminité. Installée depuis septembre dans son cabinet Fémini’T à Villeurbanne, cette jolie blonde aux yeux bleus de 27 ans a déjà plusieurs cordes à son arc : danseuse, art- thérapeute, effeuilleuse burlesque, coach en féminité et sexologue. Pour elle, tout a commencé par la danse. Entre une maman peintre, un père comédien et un frère musicien, cette Belge débarquée à Lyon à 9 ans a pris très tôt des cours de danse, explorant tous les styles. « Mais je ne voulais pas devenir danseuse, c’était le côté thérapeutique de la dis
cipline qui m’attirait. » La jeune femme se forme alors en art- thérapie à Tours, et parallèlement donne des cours de danse et participe à des spectacles. « La vie a fait que je suis devenue danseuse quand même ! » . Et art- thérapeute, en 2015.
Eff euillage et humour
Entre- temps, la belle découvre l’effeuillage burlesque, lorsqu’on lui demande de donner un cours de strip- tease pour un enterrement de vie de jeune fi lle. « J’en avais une mauvaise image, alors j’ai appelé ça de l’effeuillage sans
savoir ce que c’était. » Elle découvre après coup l’effeuillage burlesque, un strip- tease glamour où l’humour a sa place. Et où le clou du spectacle consiste à dévoiler seulement le haut et à faire tourner ses nippies ( plus prosaïquement appelés caches tétons). Ophélie se forme alors toute seule, puisant largement son inspiration dans la danse orientale, et découvre que l’effeuillage burlesque colle tout à fait avec l’art- thérapie.
Se déshabiller pour reprendre confi ance
Car dans cette discipline, ce qui compte avant tout c’est le charme, le costume, le maquillage et le scénario, « à tel point qu’on fi nit par oublier le corps » . L’art- thérapeute l’assure : au bout de dix minutes, ses élèves oublient leurs complexes tellement elles se focalisent sur le reste. « En changeant seulement une posture, une femme peut reprendre confi ance en elle » . Pour Ophélie, aider les femmes à renouer avec leur corps est devenu une véritable vocation. Et elle en sait quelque chose puisque cette jeune maman est remontée sur scène trois semaines seulement après son accouchement. « Mais mon corps avait changé et je ne me sentais pas à l’aise » . En attendant de reprendre les shows, elle coache ses élèves pour leur spectacle à la Maison de Guignol.