Le scarabée fait mouche
Le Titan peut atteindre la taille d’une main adulte, alors que le Scydosella musawas
ensis peut passer par le chas d’une aiguille. Le Bombardier, lui, se défend en pulvérisant un jet de vapeur à 100 ° C. Toutes ces petites bêtes appartiennent à la grande famille des coléoptères. Et le musée des Confluences a bien l’intention de nous prouver qu’ils sont extraordinaires. Au son de dif férents bourdonnements, la première par t ie de cette nouvelle exposition nous fait découvrir la grande variété de ce groupe d’insectes, l’un des plus importants au monde. Au- delà des informations scientifiques, tournées de manière très accessible pour les enfants, on est surtout fasciné par une v it r ine dévoi lant l’éventai l de formes et de couleurs de ces insectes, disposés comme autant de bijoux brillants.
Un coléoptère en l’honneur du musée. Mais le plus étonnant, ce sont les relations que l’être humain entretient avec ces pet ites bébêtes, tentant d’exterminer les hannetons ravageurs de cultures ou transformant les scarabées en lutteurs quand ils ne deviennent pas des animaux de compagnie au Japon. Pas étonnant, alors, qu’i ls a ient inspiré cer tains artistes comme Jan Fabre, dont on peut découvrir une sculpture aux côtés d’autres oeuvres. Cette exposition transdisciplinaire nous démontre surtout que de nombreux mystères entourent encore le coléoptère, dont on découvre chaque jour de nouvel les espèces. D’a i l leurs, l’un des chercheurs qui a contribué à cette exposition en a récemment découvert une nouvelle… qu’il a nommé du doux nom de Capezoum museiconfluentiarum, en l’honneur du musée des Confluences. Coléoptères, insectes extraordinaires, jusqu’au 28 juin 2020 au musée des Confluences, Lyon 2e. Du mardi au vendredi, de 11 h à 19 h ( jeudi jusqu’à 22 h). Samedi et dimanche de 10 h à 19 h. De 0 à 9 €. museedesconfluences. fr