Sciences et innovation.
Recherche : le Centre contre les maladies infectieuses rassemble ses forces
Depuis 2013, les équipes de recherche qui constituent le Centre international de recherche en infectiologie
( Ciri) de Lyon sont éclatées sur cinq bâtiments entre Gerland, la Doua et Laënnec ( Lyon 8e). Afin d’optimiser le fonctionnement du centre, et dans le but d’accueil lir de nouvelles équipes de recherche, le Ciri va se regrouper au coeur du Biodistrict LyonGerland. Une phase de travaux qui débutera bientôt et permettra un premier regroupement, en 2021, de neuf de ses 22 équipes sur 5 000 m ² . Une t ranche à 14 millions d’euros ( 5,5 millions apportés par la Métropole) qui en précédera une seconde, évaluée à neuf millions, mais pour laquelle les financements ne sont pas encore trouvés. Or, « cette seconde phase est capitale. Elle regroupera l’ensemble des équipes » , anticipe François - Loïc Cosset, directeur du Ciri. Large spectre Les activités et les effectifs du Ciri sont foisonnants. « Nos 22 équipes de recherche sont constituées de 350 personnes, dont 150 titulaires et 80 doctorants répartis entre virologie, bactériologie, et immunologie » , résume Nathalie Alazard- Dany, l’administratrice générale. Avec des objectifs allant de la recherche au transfert des connaissances dans les domaines clinique ou préindustriel. « C’est la marque de fabrique du Ciri, duquel ont émergé quatre start- up » , appuie François- Loïc Cosset. Le Ciri a ainsi étudié ces dernières année la résistance des bactéries aux antibiotiques, les mécanismes de défense des cellules immunitaires ou identifié la souche à l’origine de l’épidémie d’Ebola. Le rapprochement permettra aux équipes de travailler plus près des équipements dont elles ont besoin, et d’accueillir au moins deux groupes de chercheurs sur de nouvelles thématiques, parmi lesquelles l’immunothérapie.