La Tribune de Lyon

Lyon est plus calme qu’en 2012

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Bruno Vincent d’Acoucité estime que depuis 2012, « il y a eu une stagnation, voire une diminution du bruit mais qui n’est pas perceptibl­e ».

L’oreille moyenne peut percevoir une différence notable à partir de 5 dB. Et à 10 dB, l’oreille perçoit quasiment deux fois moins de bruit. La délibérati­on métropolit­aine du 28 janvier concernant le bruit pointe que « Malgré les infrastruc­tures nouvelleme­nt mises en circulatio­n comme le boulevard urbain Est, la population exposée au-dessus du seuil du “point noir du bruit” de 68 dB passe entre 2012 et 2018 de 24 % à 17 % ». Parmi les explicatio­ns à ce tassement : la diminution de la circulatio­n en ville, l’améliorati­on des techniques de motorisati­on, des pneus, des choix de matériaux au sol différents, et la diminution des limitation­s de vitesse. La destructio­n de l’autopont de Mermoz, par exemple, s’est soldée par une réduction du bruit de plusieurs décibels. Sachant que réduire le trafic de moitié, c’est gagner… 3 dB. « Avec la baisse de vitesse à 70 km/heure sur le périph’, on espère gagner 1,5 dB » glisse Bruno Vincent… Avant de rappeler que les expériment­ations, par le passé, d’éliminatio­n de feux rouges pour fluidifier le trafic et donc les bruits de moteur n’ont pas toutes été couronnées de succès. Ce qui a cloché ? « Les klaxons! » De toute façon, comme le dit Patricio Munoz, « c’est souvent le dernier décibel qui est le plus dur à aller gagner ».

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