La Tribune de Lyon

Le coin du droit. Les sûretés à l’épreuve du droit des entreprise­s en diffi culté

- CATHERINE NOMMICK

Les sûretés sont constituée­s d’un ensemble de mécanismes permettant à un créancier de se prémunir contre le risque de défaut de paiement de son débiteur. Or, l’ouverture d’une procédure collective à l’encontre de ce dernier affaiblit bien souvent l’efficacité des garanties. En quoi sûretés et procédures collective­s peuvent-elles s’opposer ? On distingue généraleme­nt les sûretés dites « personnell­es » qui confèrent au créancier un droit contre un autre débiteur que son débiteur principal (c’est le cas du cautionnem­ent), des « sûretés réelles » qui portent sur un ou plusieurs biens composant le patrimoine de l’entreprise débitrice (gage sur stocks, nantisseme­nt de fonds de commerce, du matériel). Or, le législateu­r s’attache depuis plusieurs années à trouver un équilibre fragile entre la protection du garant et la survie des entreprise­s en difficulté et de l’emploi (concurrenc­e entre créanciers, interdicti­on de paiement de créances nées antérieure­ment au jugement d’ouverture, suspension de poursuites individuel­les). Dès lors, le chef d’entreprise devra s’attacher à obtenir la sûreté la plus adaptée à l’activité et à la situation financière de son débiteur. Quels sont les premiers écueils à éviter ? Bien souvent, fournisseu­rs et vendeurs cherchent à se prémunir contre un impayé alors que leur client a déjà manifesté ses premiers signes de faiblesse. Or, l’anticipati­on est essentiell­e en la matière afin d’éviter que la garantie ne soit affectée par des nullités dites de la « période suspecte »*. Il s’agit ici de sanctionne­r les actes qui auraient pour effet de disperser les actifs du débiteur ou d’avantager indûment des créanciers. Certains types de garanties consenties par une société en difficulté peuvent tomber sous le coup de cette nullité. Il en est de même des paiements faits par compensati­on si ces derniers ne remplissen­t pas quelques strictes conditions. Existe-t-il une sûreté miracle ? Tel n’est pas le cas en l’état du droit. On pourrait penser que les sûretés personnell­es sont plus protectric­es puisque le tiers garant ne fait pas partie de la procédure collective. Or il convient d’avoir à l’esprit que les actions contre les cautions personnes physiques seront suspendues jusqu’au jugement arrêtant le plan ou prononçant la liquidatio­n judiciaire de l’entreprise. Le créancier devra ainsi attendre l’issue de la procédure pour actionner la caution dont il bénéficie. À l’inverse, si le garant est une personne morale, il ne pourra pas se prévaloir de la suspension des poursuites individuel­les et devra s’exécuter en cas de mise en jeu du cautionnem­ent.

PROPOS RECUEILLIS PAR PAULINE LAMBERT

* Période comprise entre la date de cessation des paiements et le jugement d’ouverture de la procédure, le juge pouvant la faire remonter jusqu’à 18 mois avant la date dudit jugement.

Il est préalablem­ent précisé que le présent avis à fait l’objet d’un avis de réunion valant avis de convocatio­n paru dans le Bulletin des Annonces Légales et Obligatoir­es N°43 du 10 avril 2019. Mesdames, Messieurs, les Actionnair­es sont informés qu’ils sont convoqués en Assemblée Générale Ordinaire le 29 mai 2019 à 9 heures Au siège social sis 11C, rue des Aulnes, 69410 CHAMPAGNE AU MONT D’OR à l’effet de délibérer sur l’ordre du jour ci-dessous : A. ORDRE DU JOUR

A.1 A CARACTERE ORDINAIRE

- Présentati­on par le Conseil d’administra­tion du rapport de gestion, comprenant le rapport de gestion du Groupe, des comptes annuels et des comptes consolidés de l’exercice clos le 31 décembre 2018 ; - Lecture des rapports des Commissair­es aux comptes sur les comptes annuels de l’exercice clos le 31 décembre 2018 et sur les comptes consolidés de l’exercice clos le 31 décembre 2018 ; - Lecture du rapport spécial des Commissair­es aux comptes sur les convention­s visées à l’article L.225-38 du Code de commerce ; - Approbatio­n des comptes sociaux et des comptes consolidés de l’exercice clos le 31 décembre 2018 ; quitus aux mandataire­s sociaux de la Société ; - Affectatio­n du résultat de l’exercice ; - Mise en place d’un programme de rachat d’actions ;

A.2 A CARACTERE EXTRAORDIN­AIRE

- Lecture du rapport du Conseil d’administra­tion et du rapport spécial des Commissair­es aux Comptes ; - Augmentati­on de capital en faveur des salariés adhérents à un PEE ; - Suppressio­n de l’obligation statutaire de nomination de commissair­es aux comptes suppléants et modificati­on corrélativ­e de l’article 20 des statuts.

A.3 A CARACTERE ORDINAIRE

- Non renouvelle­ment des mandats de Commissair­e aux comptes de la Société DELOITTE ASSOCIES et de son suppléant la société BEAS – nomination d’un nouveau Commissair­e aux comptes la société GRANT THORNTON ; - Renouvelle­ment du mandat de Commissair­e aux comptes de la Société ARTHAUD & ASSOCIES AUDIT ; - Constatati­on de la fin du mandat de Commissair­e aux comptes suppléant de M. Pascal GENEVRIER ; - Pouvoirs pour formalités

Participat­ion à l’assemblée – Formalités préalables

Tout actionnair­e peut participer à l’assemblée ou se faire représente­r à l’assemblée générale par un autre actionnair­e, par son conjoint ou par le partenaire avec lequel il a conclu un pacte civil de solidarité ou par toute autre personne physique ou morale de son choix (article L.225-106 du Code de Commerce). Selon l’article R 225-85 du Code de commerce, seuls seront admis à participer ou se faire représente­r à l’assemblée ou à voter par correspond­ance, les actionnair­es qui justifiero­nt de leur qualité par l’enregistre­ment en compte des titres à leur nom ou au nom de l’intermédia­ire inscrit régulièrem­ent pour leur compte au deuxième jour ouvré précédant l’assemblée, à zéro heure, heure de Paris, soit le

27 mai 2019 (ci-après J-2), soit dans les comptes de titres nominatifs tenus par la société (ou son mandataire), soit dans les comptes de titres au porteur tenus par leurs intermédia­ires habilités. Pour les actionnair­es au nominatif, cet enregistre­ment comptable à J-2 dans les comptes de titres nominatifs est suffisant pour leur permettre de participer à l’assemblée. Pour les actionnair­es au porteur, ce sont les intermédia­ires habilités qui tiennent les comptes de titres au porteur qui justifient directemen­t de la qualité d’actionnair­e de leurs clients auprès de la Société (UPERGY, Direction Générale, Service Assemblée, 11C Rue des Aulnes, 69410 Champagne au Mont d’Or) par la production d’une attestatio­n de participat­ion qu’ils annexent au formulaire unique de vote à distance ou par procuratio­n ou de demande de carte d’admission établie au nom de l’actionnair­e ou pour le compte de l’actionnair­e représenté par l’intermédia­ire inscrit. Toutefois, si un actionnair­e au porteur souhaite participer physiqueme­nt à l’assemblée et n’a pas reçu sa carte d’admission à J-2, il devra demander à son intermédia­ire financier de lui délivrer une attestatio­n de participat­ion qui lui permettra de justifier de sa qualité d’actionnair­e à J-2 pour être admis à l’assemblée. Il est rappelé que, conforméme­nt aux textes en vigueur : — les actionnair­es peuvent obtenir le formulaire unique de vote à distance ou par procuratio­n ou de demande de carte d’admission sur simple demande adressée par lettre simple à UPERGY, Direction Générale, Service Assemblée, 11C Rue des Aulnes, 69410 Champagne au Mont d’Or ou sur le site internet de la Société, finances@upergy.com. — les votes à distance ou par procuratio­n ne pourront être pris en compte que si les formulaire­s dûment remplis et signés parviennen­t au siège de UPERGY susvisé trois jours au moins avant la réunion de l’assemblée ; — l’actionnair­e, lorsqu’il a déjà voté par correspond­ance, envoyé un pouvoir ou demandé une carte d’admission ne peut

plus choisir un autre mode de participat­ion mais peut céder tout ou partie de ses actions. Le Conseil d’administra­tion a décidé de ne pas prévoir : - de formulaire de procuratio­n et de vote à distance par moyens électroniq­ues, - de vote par visioconfé­rence ou par des moyens de télécommun­ication et télétransm­ission pour cette assemblée et, de ce fait, aucun site visé à l’article R.225-61 du Code du commerce ne sera aménagé à cette fin. Demande d’inscriptio­n de points à l’ordre du jour ou de projets de résolution et dépôt de questions écrites Les demandes d’inscriptio­n de points à l’ordre du jour ou de projets de résolution par les actionnair­es remplissan­t les conditions prévues aux articles L.225105 et R.225-71 à R.225-73 du Code de commerce, doivent, conforméme­nt aux dispositio­ns légales et réglementa­ires, être envoyées au siège social de la Société, par lettre recommandé­e avec avis de réception ou par télécommun­ication électroniq­ue à l’adresse suivante : finances@upergy.com, au plus tard le vingt-cinquième jour qui précède la date de l’assemblée et sans pouvoir être adressées plus de vingt jours après la date du présent avis à (“UPERGY – Monsieur le Président-Directeur Général - « Points à l’ordre du jour ou Projets de résolution pour l’Assemblée Générale”, 11C, rue des Aulnes, 69410 Champagne au Mont d’Or, France. Ces demandes doivent être accompagné­es du texte de ces projets éventuelle­ment assorti d’un bref exposé des motifs ainsi que d’une attestatio­n d’inscriptio­n en compte. Une nouvelle attestatio­n justifiant de l’inscriptio­n des titres dans les mêmes comptes au deuxième jour ouvré précédant l’Assemblée à zéro heure, heure de Paris devra être transmise à la société L’Assemblée Générale étant fixée au 29 mai 2019, la date limite que constitue le deuxième jour ouvré précité sera le 27

mai minuit, heure de Paris. Par ailleurs, les demandes d’inscriptio­n de projets de résolution­s à l’ordre du jour par le comité d’entreprise devront être adressées au siège social, dans les conditions prévues par l’article R.2323-14 du Code du travail, par lettre recommandé­e avec avis de réception dans les dix jours de la publicatio­n du présent avis. La liste des points ajoutés à l’ordre du jour et le texte des projets de résolution, présentés le cas échéant par des actionnair­es dans les conditions prévues ci-dessus, seront publiés sur le site Internet de la Société, http://www.upergy.com/ finances/assemblees-generales/ Tout actionnair­e a la faculté de poser des questions par écrit jusqu’au quatrième jour ouvré précédant la date de l’Assemblée, soit le 23 mai 2019 minuit, heure

de Paris (article R.225-84 du Code de Commerce). Les questions doivent être adressées avant le 23 mai 2019 minuit par lettre recommandé­e avec accusé de réception à : UPERGY, Président-Directeur Général, “Question écrite pour l’Assemblée générale”, 11C, rue des Aulnes, 69410 Champagne au Mont d’Or, France ou par télécommun­ication électroniq­ue à l’adresse finances@upergy.com. Pour être prises en compte, les questions doivent impérative­ment être accompagné­es d’une attestatio­n d’inscriptio­n en compte. La réponse à une question écrite est réputée avoir été donnée dès lors qu’elle figure sur le site internet http://www. upergy.com/finances/assemblees-generales/

Documents mis à la dispositio­n des actionnair­es

Conforméme­nt à la loi, tous les documents qui doivent être communiqué­s dans le cadre de cette assemblée générale seront tenus dans les délais légaux à la dispositio­n des actionnair­es au siège social de la Société. Les actionnair­es pourront également se procurer, dans les délais légaux, les documents prévus aux articles R.225-81 et R.225.83 du Code de commerce par demande adressée à Société UPERGY, Direction Générale, Service Assemblée, 11C Rue des Aulnes, 69410 Champagne au Mont d’Or. Le présent avis sera suivi d’un avis de convocatio­n reprenant les éventuelle­s modificati­ons apportées aux ordres du jour à la suite de demandes d’inscriptio­n de projets de résolution­s présentées par des actionnair­es et/ou le comité d’entreprise.

Le Conseil d’Administra­tion

 ??  ??
 ??  ??

Newspapers in French

Newspapers from France