Attention aux camions

Encore un coup de la réforme Blanquer, s’insurgeront les détracteurs devant

l’affiche. Seulement les fautes dont est affligé « cimetière » sont volontaires. Dans l’histoire, la pancarte de ce cimetière, pour animaux et pour l’orthographe, est l’oeuvre d’enfants. Une petite famille, les parents, deux enfants et un chat, déménagent de Boston pour s’installer dans un petit village du Maine, principalement peuplé d’arbres. Leur maison isolée est animée par une route toute droite sur laquelle les poids lourds roulent à tombeau ouvert ( l’image est juste). Cela ne rate pas : et paf le chat ! Leur unique voisin, de type vieux sage qui en sait plus qu’il ne veut bien en dire, veut rendre service. Au lieu d’enterrer le chat dans le fameux « simetierre » , déjà flippant, il emmène le père au- delà, dans une zone composée de marécages et de brume louche pour creuser une tombe. Le lendemain, tel le Christ au troisième jour, le chat est de retour. Mais la joie de la fille, Ellie, ne dure pas le temps d’un bol de croquettes. Le chat n’a plus vraiment les yeux en face des trous et devient agressif, avec tous les symptômes d’un mort- vivant. Quelque temps après, le jour de ses 9 ans, Ellie, traverse à son tour la route. Et paf la fille ! Devinez quelle est la bonne idée du père ? On a du mal croire un seul moment le comportement de personnages prévenus dès le début de la proximité d’un ancien cimetière indien, que les Indiens eux- mêmes ont fui tellement ça craint. Décidément Stefen King ai diffissile à adapté sur grantécrant. Simetierre, de Kevin Kölsch et Dennis Widmyer. Genre : oh bonne idée, je vais enterrer mon chat et ma fille dans un ancien cimetière indien. États- Unis. 1 h 41. Avec Jason Clarke, Amy Seimetz, John Lightgow…