La cuisine vietnamienne s’encanaille
Avec sa déco bleu et jaune, ses tableaux de Jaké ( artiste graffeur lyonnais) au mur, Ô Má Café casse les codes du restaurant
asiatique rouge et or. Un peu à la manière de l’Indo Café à la Thibaudière. Le midi est sage et traditionnel, et le soir, le lieu s’anime à coups de concer t s, soi rées DJ, cocktai ls e t tapas . Ha sa rd ou coïncidence, Thaï, propriétaire du Ô Má Café, et Tété, de l’Indo Café, se connaissent depuis qu’ils sont petits… Mais dans l’assiette, les choses sont différentes.
Année du cochon. Chez Ô Má, comme son nom l’indique, c’est la mama qui est aux fourneaux. Chaque jour, en plus des traditionnels pho ( soupe avec des nouilles de riz) et bo bun, elle prépare entre trois et quatre plats traditionnels vietnamiens.
Banh cuon ( crêpes cuites à la vapeur avec une farce de porc et champignons noirs),
banh xeo ( crêpes à la farine de riz et curcuma, pliées en deux et farcies de porc et crevettes)… Et la cheffe crée même des plats, comme le porc farci aux légumes que l’on a goûté en entrée. Une sorte de gros rouleau, cuit à la vapeur, puis frit, servi avec une sauce aigre- douce. En plat, un boeuf piquant au basilic, dont la dose de piment est adaptée à nos palais délicats. De quoi découvrir de nouvelles recettes sans sortir complètement des sentiers battus.