Victor & Célia, de Pierre Jolivet - Alpha, the Right to Kill, de Brillante Mendoza - L’Adieu à la nuit, d’André Téchiné.
Pas faci le d’ouvrir son
salon de coiffure : entre les prêts à négocier, le local idéal à dégoter et le banquier à amadouer, il y a parfois de quoi s’arracher les cheveux… Ce qui peut poser quelques problèmes quand on est coiffeur. Victor, lui, a décidé d’en rajouter une couche en proposant à Célia, son ex- petite amie, de devenir son associée. Avec cette comédie tournée à Lyon, Pierre Jolivet a eu l’idée originale d’associer Le Guide de l’entreprenariat pour les Nuls avec une petite romance, ce qui rend le tout bien plus digeste. On passe ainsi d’un rendez- vous chez le banquier à un câlin express sur le canapé.
Duo de charme.
Et c’est grâce au pétillant duo Alice Belaïdi – Arthur Dupont que le charme opère. Craquants, l’un et l’autre se c herchent , s e t rouvent et s’envoient des petites piques, toujours avec beaucoup de tendresse en souvenir de leur amour de jeunesse. Un duo des plus choupinets complété par un troisième larron : Bruno Bénabar, qui dévoi le une fois de plus ses talents d’acteur et fait mouche en comptable cynique accroc à la cigarette électronique et père de famille dépassé par ses enfants. Le dernier atout de Victor
et Célia, c’est cette façon de privilégier la fraîcheur des répliques à la surenchère de blagues lourdingues pour faire rire à tout prix. Un petit film léger comme un rafraîchissement de nuque.