ETI, PME et start- up : se préparer à une mobilité internationale
Le développement à l’international constitue incontestablement un levier de croissance pour l’activité d’une entreprise. Transférer à long terme un ou plusieurs salariés à l’international, c’est tout d’abord exporter la culture et les valeurs de l’entreprise, son savoir- faire et savoir- être ainsi que ses compétences techniques tout en contribuant à la formation des salariés locaux.
Toutefois, la mobilité internat ionale présente pour le candidat mobile un défi tant dans sa vie professionnelle que privée. Parvenir à répondre à un nouveau cha l lenge professionnel et interculturel tout en maintenant son équi l ibre per sonnel , en of f rant une ouver ture sur le monde à sa famille est un véritable enjeu. I l faut donc pouvoi r bien se préparer.
Quelles sont les conditions de réussite d’une mobilité internationale ?
Allier changement de vie personnel le et situation professionnelle ne peut se faire qu’à la double condition suivante : la première, que l’employeur ait une v ision claire du coût du transfert et de la durée de la mission de son collaborateur. La seconde, que l’employé soit focalisé exclusivement sur la mission qui lui sera confiée, sans être préoccupé par des soucis administratifs, médicaux, fiscaux et financiers.
Quel est le facteur clé de succès du dispositif ?
La déterminat ion d’un pac
kage de rémunération du collaborateur dans le pays d’accueil est basée sur le budget de l’employeur dudit salarié mobile en France et sur son salaire net. Il doit être clair et précis, pour garantir une réponse adéquate au double objectif cité précédemment. Ce package prévoit ainsi de combler les dif férentiels de coût de vie, de logement, de couverture sociale et de fiscalité personnelle. Il propose d’aut res avantages, dits « en nature » , en adéquation avec la situation tant personnelle que familiale du collaborateur : scolarité des enfants, cours de langues, assistance d’un expert en mobilité internationale, etc.
Quelles sont les obligations déclaratives à réaliser ?
Une fois ce dernier négocié, on arrive à sa traduction par la procédure migratoire, la rédaction du document contractuel liant les parties, l’affiliation aux organismes sociaux, l’enregistrement du salarié et de la société ( le cas échéant) à l’administration fiscale locale et la mise en place de la gestion de la paie en locale. PROPOS RECUEILLIS PAR PAULINE LAMBERT