Confluence : l’économie circulaire pour sauver des terres agricoles - La piétonnisation de la Presqu’île, à la fois « casse- gueule » et trop timide ?
La Métropole de Lyon s’est lancée dans un « plan Canopée » avec comme objectif de planter 300 000 arbres pour atteindre 30 % de couverture arborée en 2030. Point névralgique d’expérimentation, la Confluence : le sud de l’Hôtel de Région est destiné à devenir le Champ, où 1 000 arbres ont déjà été plantés, et où autant le seront encore. Or le sol des anciennes halles du marché de gros est stérile. Changer cet état de fait demanderait de décaper 16 hectares de terres agricoles. « Or elles se font de plus en plus rares, et l’on risque de ne plus en avoir assez d’ici quelques années » , prévient Marie- Paule Coassy, chef de projet à la SPL Confluence. Le projet va donc rendre fertile ce sol en utilisant des limons, les sous- couches inférieures récupérées de travaux de terrassement. Une plateforme de valorisation des terres, Terres fertiles 2.0, a été créée par les partenaires privés et publics, dans le cadre de l’Appel des 30 de la Vallée de la chimie. Une « fabrique à terre » va être installée sur place à la
Confluence « pour créer les différentes strates à partir des limons, en l’amendant avec du compost pour en faire de la matière végétale, avant de planter les arbres » . L’idée sera ensuite de disposer d’une plateforme commune sur la métropole en vue de l’utiliser sur les projets futurs du territoire.