La Tribune de Lyon

Annabelle - La Maison du mal, de Gary Dauberman

- PAR FRANÇOIS MAILHES

L’univers de Conjuring et les multiples

films satellites, auxquels appartient Annabelle « la poupée diabolique » ( le cas Enfield, La Nonne, La malédictio­n de la Dame blanche, etc.), ont pour point commun, outre un taux élevé de chocottes, les époux Warren. Edward et Lorraine Warren, respective­ment démonologu­e et médium, spécialisé­s dans la chasse aux fantômes, ont réellement existé. Ils ont travaillé, durant les années 1970, sur des centaines de cas liés au paranormal : Amityville

« la maison du diable » , la poupée Annabelle, le loup- garou de Londres… Seuls quelques affaires comme la fille de l’Exorciste avec la tête qui tourne ou Benalla le démon de l’Elysée leur ont échappées. De façon étonnante, certains ont pu qualifier les Warren d’escrocs. Toujours est- il que, c’est grâce à eux qu’Annabelle a arrêté d’embêter une gentille famille qui aurait mieux fait d’investir dans des Lego. Mais a un moment donné, on se demande si Lorraine n’est pas un peu quiche. Quand on a, dans sa voiture, une poupée investie par un esprit maléfique, et que comme par hasard on tombe en panne devant un cimetière, on aurait plutôt tendance à passer le jouet sous les chenilles d’un tank avant de le jeter dans un volcan. Non, Lorraine, range tranquille­ment la poupée maudite dans un placard béni par un curé, à côté de dizaines d’objets maléfiques. Évidemment, les Warren laissent une nuit leur fille de dix ans avec une baby- sitter, et une de ses copines qui, oups, ouvre le placard. Effet tachycardi­e classique pour les habitués, mais à voir avec des ados dans la salle, prompts à pousser des hurlements de terreur.

Annabelle - La Maison du mal, de Gary Dauberman. Genre : Annamoche ( États- Unis, 1h46). Avec Vera Farmiga, Patrick Wilson, Mckenna Grace…

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