Urbanisme et transports.
Lyon met les deux pieds dans la Viarhôna
Le tout premier plan touristique des 250 kilomètres de pistes cyclables entre Lyon et Genève vient d’être publié. Une première mise en lumière pour ces trois à six jours d’itinérance ciblés au sein du linéaire plus large Léman- Méditerranée, la Viarhôna. La volonté des partenaires est de passer enfin des dépenses consenties pour créer les voiries aux aménagements touristiques afin d’améliorer les rentrées d’argent. Les 21 collectivités et 14 Offices de tourisme ont signé un plan d’actions 2019- 2023 pour rendre le tracé plus sexy pour les touristes, mais aussi les habitants. La stratégie fixe plusieurs objectifs pour rentabiliser ce tronçon de Viarhôna : « rentrer » dans les terres, mieux le mailler avec les territoires voisins, que la voie ne reste pas une traversante isolée. D’où des objectifs sur une localisation efficace des haltes, des portes d’entrée, pour améliorer la signalétique, la promotion, développer les activités annexes au vélo…
« Très complexe » . Au total, 120 actions estimées à 14 millions d’euros. Du côté de la région lyonnaise il reste encore à achever le tronçon vers Givors, « très complexe : périmètre de risques technologiques, zone naturelle et inondable, voiries à fort trafic, ponts sans aménagements cyclables… Il bénéficie aujourd’hui d’un jalonnement provisoire » , précise Olivier Pillonel, chargé de mission au Grand Lyon. Encore un point important à améliorer : la desserte en train. Car les week- ends prolongés sont marqués par des retards de TER provoqués par le trop grand nombre de cyclistes qui tentent de rentrer par le train. « La SNCF, ce n’est pas trop son sujet aujourd’hui… Mais ce ne serait pas si difficile d’envisager un wagon dédié au transport vélo » , suggère Christophe Quiniou, maire LR de Meyzieu et vice- président du Grand Parc de Miribel- Jonage, où a été dévoilé ce premier plan LyonGenève.