Balle au centre
On le sait, Lyon a toujours été une ville politiquement très modérée où les maires de centre- droit et de centre- gauche se sont succédés de mandat en mandat. Un constat que l'on pourrait également partager du côté des gouvernances successives du côté du Grand Lyon.
Mais pour le prochain scrutin de mars 2020, qui invitera tous les électeurs de la métropole lyonnaise à glisser deux bulletins dans l'urne pour la toute première fois ( un pour leur maire et un autre pour leur conseiller métropolitain qui désignera ensuite le futur président de la communauté urbaine), le choix entre les différents ténors de ces élections aux vues de leur positionnement sur l'échiquier politique, pourrait être encore plus difficile. Si on résume, ce sera le centre ou le centre.
Les trois principaux candidats déclarés à la présidence de la Métropole défendent en effet une ligne politique centriste quasiment similaire. Que ce soit les macronistes Gérard Collomb, David Kimelfeld ou encore le Républicain François- Noël Buffet, on a bien du mal à distinguer ce qui les oppose, au- delà de leur personnalité et de leur expérience politique.
Même combat du côté de la Ville de Lyon où entre le macroniste Georges Képénékian et la possible candidate du MoDem Fouziya Bouzerda, qui appartiennent tous les deux au même exécutif municipal, les divergences politiques sont également minimes.
Heureusement que quelques « petits » candidats ont commencé à sortir du bois pour proposer une alternative politique à l'éternel centrisme lyonnais. On ne pourra pas tous les citer, mais on pense au mouvement de gauche et citoyen « Génération Z » , aux écologistes emmenés par Grégory Doucet et Bruno Bernard, ou encore et toujours à Nathalie Perrin- Gilbert, l'éternelle maire du 1er.