La Tribune de Lyon

C’est pas du Bergman. Terminator. Dark Fate, de Tim Miller.

- PAR FRANÇOIS MAILHES

« I’ll be back ! » L’intérêt du voyage dans le temps, outre de retourner le cerveau avec ses paradoxes, est de permettre de multiplier les versions de Terminator. Ce sixième épisode prend place après le 2. Retour donc dans le passé, avec tous les risques liés à ce type de voyage, notamment le désagrémen­t d’apparaître tout nu sur la voie publique. Car si le futur a trouvé le moyen d’envoyer des robots bourrés d’électroniq­ue dans le présent, il ne sait toujours pas le faire avec les vêtements, même un string pudique. Sarah Connor ( Linda Hamilton) avait réussi à sauver le monde d’un futur apocalypti­que dans lequel les robots détruisent l’espèce humaine. Mais le changement du cours du temps n’a qu’un temps. Un Terminator T 800 ( le modèle Schwarzene­gger) finit par tuer le fiston, John Connor, devant une paillote de plage. Maman est très en colère. Elle décime toute nouvelle apparition de cyborgs grâce à des informatio­ns provenant d’une source mystérieus­e. Mais voilà, un robot à technologi­e liquide, capable de se dédoubler, est programmé pour tuer Dani Ramos, une simple ouvrière mexicaine ( « Hasta la vista, baby. » ) , et Grace, une humaine augmentée, chargée de la défendre. L’histoire ressemble à celle des deux premiers épisodes, poursuite de voitures comprise. Mais Schwarzene­gger, machine devenu humaniste ( il est représenta­nt en rideaux, mène une vie rêvée d’Américain, famille, foot et bière), et Linda Hamilton vieillie, grosse voix de fumeuse/ mitrailleu­se lourde, s’ils n’incarnent pas le futur, rendent hommage à un chouette passé.

Terminator. Dark Fate, de Tim Miller. Genre : « Le destin, c’est celui que l’on se forge » ( États- Unis, 2 h 08). Avec Arnold Schwarzene­gger, Linda Hamilton, Mackenzie Davis...

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