La Tribune de Lyon

C’est pas du Bergman. L’Appel de la forêt, de Chris Sanders

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Le chien et le chercheur d’or. Buck, pas exactement un chien de sac à main, ( un croisement à base de Saint-Bernard) mène une vie paisible au Sud des États- Unis, consacrée à sauter sur les lits, casser les vases et voler le poulet de la table familiale. Seulement, un voleur dont la duplicité liée à un physique particuliè­rement déplaisant qui aurait dû interpelle­r, s’empare de lui pour le vendre dans le Nord. En effet, en cette fin de XIXe siècle, la ruée vers l’or nécessite de la maind’oeuvre canine. Il est embauché comme chien de traîneau par Omar Sy ( humanisme garanti) pour distribuer le courrier. Il apprend à lutter contre le froid et à vivre en meute, même si le chef, un husky, est un peu trop jaloux et l’agresse. Gentil, mais y’a pas marqué « Chiot de l’année » , il prend alors le dessus sur son rival et le courrier arrive enfin à l’heure. Seulement, les chiens facteurs sont licenciés à cause de l’arrivée du télégraphe. Heureuseme­nt, il rencontre Harrison Ford et l’aide à lutter contre son alcoolisme. Buck, lui, ne boit pas, mais a des hallucinat­ions : il voit un loup aux yeux luminescen­ts qui l’attire dans les bois. On préfère le titre américain The Call of the Wild, « L’Appel de la forêt » fait un peu trop chasse aux champignon­s. Le gros chien sympa, intelligen­t et courageux, même numérique, a toujours le même effet d’empathie, dans le même esprit que les bébés animaux. Allez- y les enfants, on vous apprend comment grandir, fuir le lucre et le whisky, aimer la nature sauvage, copiner avec les loups et même faire du rafting avec un chien.

L’Appel de la forêt, de Chris Sanders. Genre : fuis la civilisati­on et deviens ton propre maître ( États- Unis, 1 h 40). Avec Harrison Ford, Omar Sy, Dan Stevens…

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