La Tribune de Lyon

Jean- Charles Kohlhaas : « La question de continuer ou non à financer les accès au Lyon- Turin va se poser »

- DAVID GOSSART

En répondant à La Stampa sur le Lyon- Turin et en exprimant son opposition au projet, Grégory Doucet a tendu la joue vers la boite à gifles, alors que la question ne relève guère de la municipali­té. Lors de son assemblée plénière les 8 et 9 juillet la Région, qui finance une partie des accès français, a voté un voeu de soutien. Laurent Wauquiez en a profité pour tacler : « Comment comprendre que les écologiste­s s’opposent au Lyon- Turin alors que le projet videra nos vallées des camions ? Comment comprendre ce choix absurde et fou pour l’environnem­ent ? C’est malheureus­ement le résultat d’une écologie idéologiqu­e qui a perdu tout repère de bon sens » .

De quoi faire sourire Jean- Charles Kohlhaas, nouveau vice- président de la Métropole aux Transports et élu régional écologiste sortant. « Grégory a répondu à la question et donné la réponse des écolos, qui ont toujours été opposés au projet. Mais sur la question du tunnel, Lyon n’a que peu son mot à dire, c’est un dossier État et Europe » .

Par contre, il en va différemme­nt de l’aménagemen­t des accès français. « Et là, le flou est assez énorme. L’enquête publique d’il y a quelques années ne portait pas sur le projet d’aujourd’hui. Il y avait notamment une ligne à grande vitesse qui a été abandonnée. Or les collectivi­tés de Rhône- Alpes s’étaient engagées à financer autour d’un petit milliard. Et la Métropole s’est engagée à financer, avec la Région, tout comme Grenoble. Or Grenoble est sortie du protocole financier sous le dernier mandat. La question va donc se poser de savoir si la Métropole de Lyon souhaite continuer » . Sans urgence car un comité de pilotage avec le préfet est prévu à l’automne. « On va prendre le temps de faire le tour de la question. Le plus important pour nous serait d’améliorer les accès français, mais pas de faire un deuxième tunnel. Car on pense que l’on pourrait mettre la moitié des camions des vallées alpines sur le rail tout de suite, avec l’infrastruc­ture existante qui n’est utilisée qu’à 20 %. Mais on ne le fait pas, pour justifier une infrastruc­ture à plus de 26 milliards. C’est un vrai débat politique » .

Aux mauvaises surprises chez le garagiste.

Camille Meilheurat et Ylan Techer, fraîchemen­t installés à Villeurban­ne, proposent avec Diagnostic’Auto, en 30 minutes, de diagnostiq­uer votre panne avant d’aller chez le garagiste. Pas de réparation mais les Lyonnais veulent éviter les factures salées et pannes indues. Ylan n’a pas de diplôme de garagiste, et « il n’y a pas de diplôme de diagnostiq­ueur » explique Camille. Mais « nous disposons d’une valise de diagnostic multimarqu­e » . Le service coûte 40 euros.

Jean- Charles Kohlhaas au côté de Grégory Doucet.

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