Lyon, capitale du trolley
En 1947, Lyon se proclame « ville des trolleybus » . Il faut dire que ce mode de transport est privilégié par l’OTL ( société des omnibus et tramways de Lyon) dans l’après- guerre : les trolleybus sont des véhicules non polluants et silencieux ( utilisation de la traction électrique) et ils sont dotés d’une puissance suffisante pour gravir les pentes et côtes caractéristiques de la topographie lyonnaise. C’est en 1957 que l’apogée des trolleybus est atteint : le réseau aérien fait 120 km pour 21 lignes et une flotte de 370 appareils. Pourtant, l’utilisation de ce mode de transport, écologique avant l’heure, ne va pas durer longtemps. Dès 1963, le trolley est condamné à ( presque) disparaître du paysage lyonnais. Plusieurs inconvénients à l’usage des trolleybus sont avancés pour justifier leur remplacement progressif par les autobus : lignes aériennes et trolleybus trop coûteux ( jusqu’à deux fois le prix d’un autobus), manque de souplesse des installations électriques, l’enlaidissement par les toiles du réseau électrique… Il faut attendre la fin des années 2000 pour que les TCL redonnent une seconde jeunesse aux trolleybus, alors réduits à circuler sur quatre lignes : création de la ligne C1 ( Part- Dieu – Cuire) en 2006, l’électrification de la ligne du C2 ( Part- Dieu – Rillieux Semailles), ainsi que le prolongement des lignes C3 ( Saint- Paul – Vaulx- en- Velin Grappinière) et C13 ( Grange Blanche – Montessuy).