La Tribune de Lyon

La Grande Droguerie ouvre une nouvelle boutique dans le 6e

- ROMANE VILAIN

À l’angle du cours Lafayette et de la rue Ney, une boutique de l’enseigne la Grande Droguerie Lyonnaise s’est installée fin avril. Arts de la table, colorants, produits de la maison, quincaille­rie, ustensiles divers et variés... toutes les petites choses plus ou moins nécessaire­s du quotidien y sont réunies. Le magasin se démarque des grandes surfaces par un service client « approfondi et personnali­sé » et une qualité haut de gamme. On peut retrouver dans les rayons des outils et objets qu’on ne retrouvera­it sans doute pas ailleurs, c’est une sorte de caverne d’Ali Baba bien rangée en somme. C’est le neuvième établissem­ent qui ouvre ses portes dans la région lyonnaise et le deuxième dans le 6e arrondisse­ment, l’autre boutique se situant rue Vendôme.

ntrepreneu­r, élu de l’opposition au conseil municipal et dans le 6e arrondisse­ment, gérant du restaurant Le Coq, rue Vendôme... Ludovic Hernandez est un acteur incontourn­able du quartier. Pour Lyon Six, il livre sa vision de son arrondisse­ment.

EQuel regard portez- vous sur le 6e arrondisse­ment ? Nous avons la chance d’avoir un tissu associatif commerçant fort. Je pense à la Fédération Le 6 qui est très active sur le plan économique. Dans le 6e, on arrive à dépasser les clivages pour trouver des solutions aux problémati­ques des commerçant­s. Je crains toutefois que l’arrondisse­ment ne se transforme en village gaulois. Depuis l’arrivée au pouvoir des Verts, c’est en quelque sort le seul îlot de résistance, c’est le seul arrondisse­ment de l’opposition. Il y a aussi le 2e, mais les commerçant­s commencent à déserter la Presqu’île et à venir ici. Ils fuient notamment les problèmes d’insécurité, la piétonnisa­tion... Mais il ne faut pas pour autant que le 6e devienne une oasis économique et que les autres arrondisse­ments soient délaissés. Il faut lutter contre le repli sur soi, mais aussi contre l’idéologie écologiste qui est en train de boboïser toute la ville.

Avez- vous des propositio­ns concrètes pour le 6e ?

Il y a plein de choses à faire. Je pense bien sûr au musée Guimet, à la place de l’Europe, à l’aménagemen­t des rues… J’ai voté contre la PPI ( Programmat­ion pluriannue­lle d’investisse­ment, NDLR), car j’estime que le 6e a été oublié dans les plans d’investisse­ments de la ville. Je considère qu’il y a eu un manque de consultati­on avec les élus à ce sujet et j’aimerais qu’à l’avenir il y en ait plus, sur des sujets importants comme les pistes cyclables ou la constructi­on de logements sociaux. Mais l’enjeu majeur des prochains mois, c’est la redynamisa­tion des commerces. Il faudra être présent pour les soutenir et relancer l’économie.

Et sur l’environnem­ent, quelles sont vos propositio­ns ? Pour ce qui est de la transition écologique, j’estime qu’il est urgent de proposer plus de bornes électrique­s aux usagers. Nous savons tous que la voiture électrique est l’avenir et que nous pourrons difficilem­ent faire sans. Je suis contre une vision manichéenn­e de la transition, il faut y aller progressiv­ement, lutter contre le communauta­risme idéologiqu­e et croire au progrès.

Ludovic Hernandez est un .

Autodidact­e, il est à la fois un entreprene­ur et un acteur politique. Tête de liste de Yann Cucherat aux municipale­s pour la Mairie du 6e, il fait partie du groupe d’opposition Pour Lyon aux côtés de Gérard Collomb.

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Pour Ludovic Hernandez, « il ne faut pas que le 6e devienne une oasis économique » .

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