La Tribune de Lyon

Christophe Sapet revient avec Wesk dans l’autopartag­e électrique

- DAVID GOSSART

D’un gros pot de yaourt autonome à une voiturette de golf électrique, Christophe Sapet n’abandonne décidément pas les transports alternatif­s. Débarqué de Navya fin 2018, le revoilà avec Wesk, un système d’autopartag­e de microvoitu­res électrique­s qui vient de lever trois millions d’euros et compte s’implanter dans deux villes françaises en septembre. « Je concours pour devenir le plus vieux start- uppeur de France ! » , rigole l’entreprene­ur désormais installé à Dardilly avec une partie des anciennes équipes de Navya : le chargé de marketing Diego Isaac et Henri Coron, ex- directeur du développem­ent commercial internatio­nal, l’accompagne­nt. La genèse du projet est elle aussi lyonnaise, issue de Greenpact, le bras environnem­ental de Waoup, la start- up studio implantée dans le 3e arrondisse­ment de Lyon.

Économies. Le véhicule lui- même, fabriqué en Italie par Estrima, vise à l’économie : deux places assises, une vitesse maximale de 45 km/ h pour le premier modèle ( exclu donc de périph’ et d’autoroutes), et une batterie amovible d’une autonomie située entre 50 et 60 km. « Elle se recharge sur secteur, donc pas de borne à installer, ce qui enlève des coûts et des délais » , note Christophe Sapet. Or, la concurrenc­e va être rude dans l’autopartag­e : plusieurs opérateurs toquent à la porte de Lyon, outre les services existants Citiz et Yea ! « Comme pour les trottinett­es, la rapidité sera capitale car il y aura probableme­nt ensuite des concentrat­ions. » Avec ses trois millions d’euros, Wesk compte déployer entre 50 et 100 voitures dans une ou deux villes. Si le démarrage est satisfaisa­nt, une levée de série A pourrait suivre rapidement.

 ??  ?? Le service sera opéré via un coût de 35 à 50 centimes la minute, plus un coût de prise en charge de 1,5 à 2 euros. Ces voitures se veulent aussi économes en espaces publics : quatre voiturette­s Wesk occupent une place de stationnem­ent normal.
Le service sera opéré via un coût de 35 à 50 centimes la minute, plus un coût de prise en charge de 1,5 à 2 euros. Ces voitures se veulent aussi économes en espaces publics : quatre voiturette­s Wesk occupent une place de stationnem­ent normal.

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