La Tribune de Lyon

L’Atelier 61, la création en toute liberté

- R. V.

S’il se trouvait au 61 rue de Sèze il y a quelques années, l’atelier de dessin de Christine BergerMall­et réside désormais au 121, dans une pièce remplie de toiles d’artistes en herbe. Depuis près de 25 ans, Christine enseigne le dessin et la peinture aux enfants et adultes amateurs. « Ici, ce n’est pas une école, les enfants viennent pour se révéler » , témoigne- t- elle. Les participan­ts sont libres de dessiner ou peindre ce qu’il leur plaît. « Je déteste imposer des choses, ici rien n’est obligatoir­e, poursuit- elle. Il n’y a pas de recette magique pour la peinture, chacun doit trouver sa propre façon de peindre. »

Cet état d’esprit, Christine le doit certaineme­nt à sa formation à l’École des beaux- arts de Lyon. Passionnée de peinture, l’artiste se rend régulièrem­ent au parc de la Tête d’Or pour y peindre des paysages.

« Mon mari est aussi peintre, nous exposons parfois ensemble, c’est une vraie émulation » , confie- t- elle. L’atelier a pu rouvrir ses portes le 19 mai dernier, permettant aux adhérents de rattraper tous les cours manqués. Les préinscrip­tions pour la rentrée de septembre sont d’ores et déjà ouvertes.

121 rue de Sèze, Lyon 6e. atelier61. eu

lors que les terrasses des bars et restaurant­s accueillen­t à nouveau du public, le monde de la nuit reste dans l’impasse. Fermés depuis plus d’un an, les clubs et discothèqu­es ont peu de visibilité sur la possibilit­é d’une reprise. Les trois étapes clés des réouvertur­es s’échelonnan­t jusqu’au 30 juin ne mentionnen­t pas l’avenir de ces lieux de festivité. À Lyon 6e, les gérants sont partagés entre sentiment d’injustice, attente et optimisme. Dans l’ancienne gare des Brotteaux, les portes du bar d’ambiance Mamy Rose resteront closes. Si l’absence de terrasse justifie la fermeture prolongée, la promiscuit­é du lieu empêche aussi toute perspectiv­e de réouvertur­e. « L’espace est trop petit pour accueillir du public avec une jauge limitée » , précise Benjamin Lavorel, le gérant du club, espérant toutefois une ouverture pour juillet prochain.

AStrip- tease sur la touche. Même son de cloche pour le club de striptease Bus Paradise situé sur le quai Sarrail. Les 200 danseuses qui travaillai­ent habituelle­ment pour le club, dans ses antennes lyonnaise et cannoise, sont sur la touche.

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