La Tribune de Lyon

Ce que l’on sait des différents tracés

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Les arrivées

À Perrache, Gerland, Jean- Jaurès… Ce ne sont pas des tracés qui ont été présentés lors du point d’étape, mais des fuseaux larges de 500 mètres. La prudence est de mise…

Les choix techniques

Capacité : 4 000 personnes par heure, 20 000 à 25 000 voyages attendus par jour.

Vitesse : entre 15 et 25 km/ h, l’équivalent du tramway.

Monocâble ou technologi­e 3S : la 3S est plus performant­e, plus résistante au vent, demandant moins de pylônes ( mais plus gros…). Mais elle coûte 80 millions d’euros de plus.

Nombre de stations : entre six et huit.

La date de réalisatio­n est espérée en

2025, « mais cela peut être en 2027 ou 2028, cela n’est pas lié à un calendrier électoral » , promet Bruno Bernard, à qui Yann Cucherat prête des velléités de couper le ruban le plus vite possible.

Les fuseaux

Tous les départs se font de Franchevil­le et passent ensuite soit par Le Châtelard, soit par Franchevil­le- Le- Haut avant d’atteindre la gare de Franchevil­le.

L’arrivée peut se faire soit au métro Jean- Jaurès en passant par la darse de la Confluence, soit à Perrache, soit à Gerland. Jean- Charles Kohlhaas ne cache pas une petite préférence pour une arrivée en passant par la Confluence. « L’image de la ville et de la métropole en serait changée. »

La ligne nord apporterai­t 25 % à 35 % de voyages supplément­aires que la ligne centrale « de référence » .

La ligne sud, c’est plutôt 25 % de moins. La ligne nord serait celle qui survolerai­t le moins de propriétés, mais davantage d’espaces naturels.

Le coût

Le Sytral a prévu 160 millions d’euros dans le plan de mandat, là où la préétude tablait sur

200 à 210 millions d’euros d’investisse­ment simplement pour les travaux. Selon le Cerema, le coût d’investisse­ment au kilomètre s’étale : pour un bus à haut niveau de service, de deux à dix millions d’euros ; pour un tram, de 13 à 22 millions d’euros ; pour un métro léger, de 60 à 80 millions d’euros ; et pour un métro lourd, de 90 à 120 millions d’euros. Pour cette ligne, le coût au kilomètre reviendrai­t, en prenant l’hypothèse d’un tracé de six kilomètres et le scénario bas de 160 millions, à 26,5 millions d’euros. Pour le scénario à 210 millions, ce serait 35 millions d’euros/ km. Mais Bruno Bernard ne semble pas traumatisé, sur un plan d’investisse­ment sur le mandat à 2,55 milliards d’euros, de voir passer la note de 160 à 250 millions.

La concertati­on

Elle aura lieu de mi- novembre à février 2022, avec l’appui de la CNDP, Commission nationale du débat public. Elle étudiera les différents fuseaux, mais aussi l’opportunit­é même du projet. Elle pourrait donc sur le papier s’achever par la conclusion que le téléphériq­ue n’est pas pertinent et qu’il ne doit pas être réalisé. Dans cette perspectiv­e, des solutions alternativ­es seront proposées… Et elles sont limitées, selon le Sytral : métro et tram trop contraints par le dénivelé ou l’étroitesse des voiries ; reste le bus à haut niveau de service en site propre, ou inséré dans la circulatio­n. Le choix de tracé sera déterminé par une analyse multicritè­re : impacts environnem­entaux, sociaux, nombre de propriétés impactées… Avec une final cut pour le Sytral.

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